Depuis quelques semaines, le torchon brûle à la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, en sigle DGRAD, consécutif à la publication de la dernière mise en place avalisée par le ministère des finances et ce, avant la nomination de l’actuelle équipe dirigeante.
En effet, malgré une campagne de communication mensongère pour masquer les contestations soulevées par cette mise en place, la tension est toujours palpable.
Mais, de quoi s’agit-il ? L’ancienne direction générale sortante avait préparé et soumis pour approbation à la hiérarchie, un projet de mise en place équilibrée fondée sur le respect de la législation en vigueur, prenant en compte les ordonnances présidentielles et les textes régissant les fonctionnaires de carrière de l’État. Malheureusement, ce projet fut bloqué sans aucune explication au ministère des finances dirigé actuellement par un ancien de la DGRAD.
À la grande surprise générale, les agents de la DGRAD ont eu droit, en retour, à une autre mise en place, différente et défigurée, non conforme à la proposition émanant de la direction générale de la DGRAD.
Quelle est la pomme de discorde ? La DGRAD compte, pour le moment, 35 directeurs nommés par ordonnances présidentielles. Les vacances à combler au niveau de commandement étaient de 23. Curieusement, la mise en place n’a pas commencé par recourir à ces cadres ayant-droit. Hélas, des responsabilités ont été confiées à des subalternes, notamment huit chefs de division commissionnés en écartant des directeurs. Ça ne s’est pas arrêté là. Un autre scandale est le fait que deux chefs de bureau ont été repris en lieu et place des directeurs, parmi lesquels un ancien chargé de mission de Corneille Nangaa qui a repris ses fonctions il y a peine six mois.
Par ailleurs, la nomination de la nouvelle direction générale fait jaser la DGRAD où l’on se demande où va cette régie qui est confiée à des copains et à des coquins. Affaire à suivre !
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP