Ce 8 juillet, Journée de Mémoire Nationale Suprême de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, NDLR), consacrée au 29ème anniversaire du décès du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), tout le Peuple du Pays, plongé dans un vif sentiment de regret, a chéri la mémoire de ce grand Homme, fondateur de la Corée socialiste et éternel Président de la RPDC. Tous les organismes, entreprises, usines, fermes et écoles ont mis les Drapeaux nationaux en berne.
• Une grande foule s’affluait au Palais du Soleil de Kumsu-san (Palais présidentiel 1977-1994 et mausolée actuel où reposent, en paix, les Généralissimes KIM IL SUNG et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR), sanctuaire suprême du Juché (idéologie directrice éternelle créée en 1930, NDLR). Arrivés sur la place dudit Palais, les travailleurs, les officiers et soldats de l’Armée Populaire de Corée (APC) et des Forces de Sécurité Publique (FSP), les jeunes et étudiants se sont inclinés, profondément, envers les portraits rayonnants des 2 grands Leaders.
• Les statues en bronze et les portraits rayonnants de ces 2 grands Hommes, érigés partout dans le Pays, notamment sur la Colline Mansu-dae, dans l’enceinte de l’Université (1946) KIM IL SUNG et l’Agence des Beaux-Arts de Mansu-dae à Pyongyang, ont été visités et fleuris (gerbes et corbeilles) par les civils et militaires, y compris jeunes et élèves, qui voulaient leur rendre hommage sublime. De même, ont été présents le Représentant et les membres du Bureau du Front Démocratique National Anti-Impérialiste (organisation politique sud-coréenne créée en 1969 à Séoul avec plusieurs modifications de nom dont l’actuel est depuis 2005, NDLR) à Pyongyang.
• Les cadres, les membres du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR), les travailleurs, les militaires de l’APC et des FSP, les jeunes et étudiants ont regardé les films documentaires, entre autres «Notre Leader» et «Toujours parmi le Peuple».
• Partout dans le Pays, ont eu lieu les colloques sur les qualités morales de KIM IL SUNG;

1. le Chant de la Nostalgie
Le Chant de la Nostalgie est une des œuvres immortelles créé par KIM IL SUNG dans les années 1930.

Quand je quittais (1925, NDLR) mon pays natal
Sur le seuil de la maison, maman m’a souhaité une bonne route en pleurant
Oh, comme ses paroles résonnent à mes oreilles!

A 2 pas de ma maison, un ruisseau gazouillait
Où mes petits frères s’ébattaient
Oh, je les revois dans mon souvenir.

Le printemps de Manyong-dae au bord pittoresque du Fleuve Taedong-gang
Je ne peux l’oublier même dans mon rêve
Oh, le jour de la Libération (1945, NDLR), je regagnerai mon pays natal.

Les paroles;
• évoquent, lyriquement, un souvenir de la mère affectueuse qui reconduisait, larmes aux yeux, son fils qui quittait son cher et beau pays natal
• reflètent, avec émotion, un profond regret pour le printemps superbe de Manyong-dae au bord du Fleuve Taedong-gang, où s’épanouissent toutes sortes de fleurs, ainsi que le noble désir patriotique des combattants de la Guerre (1930-1945) contre le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le génocide de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR) de retrouver, coûte que coûte, la belle nature de la Patrie.

Douce et romantique, la mélodie suscite, comme les vers, un souvenir et une réflexion philosophique infinie. Chantant cette chanson aux camps secrets, au clair de la lune avec KIM IL SUNG, les combattants de la Guerre antijaponaise se raffermissaient dans leur détermination de libérer, à tout prix, leur Pays et d’édifier une société où leur Peuple tout entier pourrait jouir d’une vie heureuse.
• Animé d’un tel ardent patriotisme et d’une telle ferme volonté, KIM IL SUNG a mené, pendant 20 ans, une âpre lutte contre les Japonais pour, enfin, réaliser l’oeuvre historique de Libération de la Patrie.
• A l’époque de l’édification (1945-1950) d’une Patrie nouvelle et pendant la dure Guerre (1950-1953) de Libération de la Patrie contre l’agression des USA (occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 jusqu’ici après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR), il entonnait, souvent, le Chant de la Nostalgie, conscient de la responsabilité sublime qu’il assumait devant sa Patrie et sa Nation. La nuit avancée d’un jour du décembre 1950, alors que battait son plein ladite Guerre, il poursuivait ses tournées d’inspection sur les Fronts en se chargeant du lourd poids de la Guerre. Arrivé au Col Myongmun dans la Province Jagang, il proposa, à ses accompagnateurs, de faire une pause et descendit de la jeep. Puis, déambulant doucement sur le lieu, il se plongea dans son souvenir. Quand ses collaborateurs s’approchèrent de lui, il dit; Pendant la Lutte armée antijaponaise, je chantais souvent le Chant de la Nostalgie au clair de la lune, auprès d’un feu de bivouac, en pensant à la nature de notre chère Patrie. (Et, il le chanta à voix basse.) C’est en chantant le Chant de la Nostalgie qu’autrefois, nous avons vaincu l’impérialisme japonais et qu’aujourd’hui, nous luttons contre celui US.
• Il aimait plus que quiconque cette chanson. Il la chantait aux jours de bonheur comme aux jours de malheur. Alors que Dr. SOHN Won Tai (1914-2004), un Coréen résidant aux USA et qui avait eu rapport (très familier avec KIM IL SUNG aux temps des études secondaires de celui-ci, NDLR) avec la Révolution antijaponaise, était allé visiter (1991 et 1992) en RPDC, il la chanta en se souvenant de ses camarades révolutionnaires.

Gardant, dans son cœur, la mélodie de la chanson, KIM IL SUNG a établi un Etat socialiste axé sur les masses populaires. Même aujourdhui, évoquant la noble carrière révolutionnaire et les hauts faits de KIM IL SUNG qui sest consacré, entièrement, pour la Patrie et la Révolution, le Chant de la Nostalgie est chanté beaucoup par le Peuple de la RPDC.

2. Un projet de programme soumis à une modification
Le 3 mai 1948, alors que le Pays libéré de la domination militaire japonaise était en effervescence pour l’édification d’une Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant» fière de sa Civilisation de 5.000 ans, NDLR) nouvelle et démocratique, KIM IL SUNG trouva le temps d’examiner un programme relatif aux préparatifs pour la nouvelle année scolaire en demandant, à son collaborateur, quel était le pourcentage de nouveaux élèves entrant à l’école le jour de la rentrée scolaire dans l’effectif des enfants du Pays.
L’interlocuteur lui répondit qu’il représentait 94,3%, un grand taux de rentrée scolaire que l’on ne pourrait jamais imaginer avant la Libération. Après lavoir écouté, KIM IL SUNG se réfléchit un bon moment et indiqua notamment: L’important dans les préparatifs de la rentrée scolaire, c’est de donner la priorité à jeter les fondations permettant à notre Pays à mettre en vigueur l’enseignement obligatoire primaire pour tous à partir des années 1950.
Le cadre, ébahi, fut saisi d’une grande émotion. Il connaissait bien quel événement serait la mise en vigueur dudit enseignement dans le Pays qui n’avait qu’à peine quelques années. Alors, KIM IL SUNG lui indiqua l’importance de bien faire le plan, disant; A partir du 1er septembre 1950, il n’y aurait aucun enfant qui ne soit pas admis à l’école dans la moitié Nord d’un seul Pays (qui serait réunifié éventuellement, mais malheureusement et finalement divisé en 2, en automne 1948, par les machinations des USA visant à diviser la Péninsule coréenne pour mieux régner, NDLR). Pour cela, il nous faut, dès maintenant, procéder, d’une façon impeccable, aux préparatifs dans toutes les affaires: disposition d’un réseau d’écoles, construction d’écoles, fourniture de manuels scolaires, articles scolaires, uniformes, chaussures, etc. Pour mettre en place un système réel d’enseignement gratuit et obligatoire même pour les enfants des Citoyens vivant dans les contrées aussi reculées qu’elles soient, il nous faut soumettre, de nouveau à un examen rigoureux, le projet de programme relatif à la mise en vigueur dudit programme déjà élaboré.

Cest ainsi qu’un autre projet fut dressé dans la mesure où il n’y aurait aucun enfant qui ne soit pas admis à lécole.

3. Le jour le plus heureux
KIM IL SUNG trouvait toujours sa joie dans le bonheur des enfants. Désireux de voir les élèves en nouveaux uniformes, il visita, un jour d’avril 1977, une école secondaire de la Province Phyongan-Sud. A cette époque-là, l’Etat fournit, à tous les élèves du Pays, les nouveaux uniformes, les cartables, les articles scolaires et les chaussures.
Faisant venir les élèves auprès de lui, KIM IL SUNG fixa ses regards sur eux si le sweater leur allait bien, enlevant les bouts de fil fixés à leurs vêtements, et dit, avec joie, que le dessin du sweater de l’uniforme neuf était beau. Il demanda à un élève si les chaussures lui allaient bien, puis il se courba et appuya son doigt sur l’extrémité de celles-ci. Causant avec les élèves et regardant, d’un air satisfait, la tenue des élèves, il rit aux éclats, disant que leurs vêtements sont plus élégants que le sien.
Sur ce, il se proposa de prendre la photo des élèves et d’emporter chacune des photos qu’il aura faites. Puis, il daigna photographier les élèves, l’un après l’autre, en dissipant son temps. Les cadres et les enseignants le dissuadèrent, plus d’une fois, d’en faire, mais en vain. Il dit; Dans les 60 années de ma vie, les jours heureux m’étaient rares, mais c’est la 1ère fois que je me sens le plus joyeux comme aujourd’hui.

Il continua, tout sourire, à prendre les photos à lintention des élèves. Son image rayonnant de ce jour-là est gravé, aujourd’hui encore, dans le cœur du Peuple.

4. Toujours parmi le Peuple
KIM IL SUNG a conduit, victorieusement, la Révolution coréenne, sans aucune erreur ni aucune déviation, durant près de 70 ans, période englobant la Guerre antijaponaise d’une vingtaine d’années et l’après-Libération. Tout au long des ses activités révolutionnaires, il s’est mêlé, toujours, a son Peuple en le considérant comme son maître.
Dans ses mémoires «A travers le siècle», il écrit: C’est en me mêlant au Peuple que jai commencé mes activités révolutionnaires. C’est, aujourd’hui encore, en le faisant que je continue de les mener. Et, c’est en me comparant au Peuple que je fais le bilan de ma vie. Si en une seule occasion javais négligé mon contact avec le Peuple, si un seul moment j’avais oublié l’existence du Peuple, je n’aurais jamais pu garder, jusqu’aujourdhui, l’affection pure et sincère que j’ai pour lui, affection qui m’était venue déjà quand javais un peu plus de 10 ans, et je n’aurais pas réussi à me faire le véritable serviteur du Peuple que je suis.

De même, il disait qu’il était le plus heureux quand il était avec son Peuple.
Convaincu de l’idée que les masses populaires sont les maîtres de la Révolution et du développement du Pays et qu’elles ont en elles la force de les promouvoir, il allait, toujours, vers son Peuple et tenait compte de ses besoins et aspirations souverains même s’il sagissait d’élaborer une Ligne et une Politique.
• En automne 1948, il alla visiter un village au bord de la Mer de l’Ouest de Corée, qui souffrait beaucoup du manque d’eau. Les gens du village n’avaient pu franchir le cap de leur trentaine, atteints de génération en génération de la maladie endémique, puisqu’ils buvaient de l’eau de pluie accumulée dans les flaques, disait-on. Il goûta même à l’eau que les villageois buvaient et causa, avec eux, jusque tard dans la nuit. En passant la nuit dans le village, il prit la résolution de délivrer, à jamais, le Peuple du souci d’eau et projeta les travaux de construction d’un canal long de plus de 500 lieues. Ainsi, commencèrent les travaux d’irrigation de Phyong-nam (ou Province Phyongan-Sud).
• Lors de l’application de la Réforme Agraire après la Libération, il causa avec les paysans, maîtres de la terre, pour faire une analyse anatomique des rapports de propriété foncière féodaux et compliqués, et déterminer les principes et moyens de la Réforme.
• Quand, après la Guerre (1950-1953), les fractionnistes lançaient leurs défis à la Révolution sous prétexte de la vie du Peuple, il alla vers celui-ci pour discuter avec lui sur les affaires d’État de haute importance.
• Ceux qu’il avait reçus en conduisant la Révolution n’étaient pas seulement les ouvriers, les paysans et les étudiants, mais aussi les gens de toute catégorie y compris les nationalistes ou ex-combattants de l’Armée (de quelques centaines d’hommes) de l’Indépendance de Corée (différente de la Guérilla Antijaponaise de KIM IL SUNG, NDLR), les croyants, les vieillards aux cheveux blancs et les enfants.
• Il montrait un sentiment puéril quand il conversait avec les enfants, et se faisait un bon ami des vieillards en les abordant. C’est ainsi qu’il parvenait à connaître les sentiments des gens comme la mère le fait avec son enfant. En rencontrant les ouvriers, il leur serrait, sans façon, les mains tachées d’huile; dans les campagnes rurales, il abordait, affectueusement, des cultivateurs à la lisière des champs. Lors des conversations, il aimait à plaisanter, à parler avec humour et à employer les tours tenant du quotidien. Même aujourdhui, on trouve, dans les campagnes, les nattes de paille sobres sur lesquelles il s’était assis en discutant avec les paysans sur les travaux agricoles, dans les villages de pêcheurs, les filets qu’il avait touchés et dans les houilles, les reliques montrant qu’entré jusqu’au fond de la galerie, il avait incité les mineurs à augmenter la production.

Une fois, une personnalité d’un Pays étranger en visite à Pyongyang lui demanda: Partout en RPDC, que ce soit à un barrage ou à un verger, on dit que tout s’est fait sous la direction du Président KIM IL SUNG. Quand avez-vous étudié de telles techniques spécialisées?

KIM IL SUNG rit aux éclats pour dire: Les paysans m’instruisent par exemple en disant: les arbres fruitiers poussent bien ici puisqu’ils peuvent bénéficier de bonnes conditions. Les hommes du secteur du BTP me suggèrent à leur tour: si l’on construit ici un barrage, l’eau saccumule pour être utilisée pour l’irrigation. Je nai fait donc qu’y aller voir et décider.

Comme il se mêlait avec son Peuple toute sa vie durant, KIM IL SUNG pouvait;
• connaître, toujours mieux que quiconque, les aspirations de celui-ci et la réalité concrète du Pays
• ouvrir la voie à la Révolution coréenne en dépit de multiples difficultés et épreuves
• créer, ainsi, l’histoire de la victoire, en dirigeant, de façon clairvoyante, tous les domaines et secteurs de la Révolution et du développement du Pays.

L’histoire du leadership populaire de KIM IL SUNG ayant établi un Etat socialiste invincible en côtoyant, en permanence, son Peuple et en comptant sur la force des masses populaires se perpétue, invariablement aujourdhui, sous la sage direction du Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC.

Other Story Content

RSS
Copy link
URL has been copied successfully!