Une fois de plus, l’opposition politique, constituée de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga, a échoué sa deuxième tentative, qui consistait non seulement à mobiliser les Congolais, mais aussi à faire un sit-in à la CENI, pour fustiger ce qu’elle qualifie « de processus électoral chaotique ». Visiblement et comme on a eu déjà à le dire, l’opposition qui n’est pas prête à aller aux élections, veut multiplier les incidents, mieux créer le chaos qu’il attribuerait au pouvoir en place. Une manœuvre dilatoire qui ne passera plus, d’autant plus qu’au niveau de la CENI, le compte à rebours pour l’organisation des élections a déjà commencé. Ayant été informée que la CENI est située dans une zone neutre interdite aux manifestations, l’opposition a usé de la provocation et c’est dans le calme et la courtoisie que les manifestants ont été maîtrisés, même si la Police se retrouve avec 4 blessés dans ses rangs.
Il y a des choses qui ne passeront plus en République démocratique du Congo. Les manifestations inutiles, dont l’objectif est d’exposer les paisibles citoyens et de provoquer le chaos, ne passeront plus. Et ce, lorsqu’on sait que la détermination du pouvoir en place est d’amener au peuple aux élections, qui lui permettront de renouveler les animateurs des différentes institutions de la République.
Ainsi, Kinshasa habitué au calme, a connu un mouvement inhabituel dans la partie comprise entre l’immeuble Equity BCDC dans la commune de la Gombe et la Gare Centrale. Tôt le matin, la Police était déployée dans les périmètres de la CENI, pour empêcher les manifestants à violer cette zone neutre où sont situées les installations de la Centrale électorale.
Et selon un récit fait par la Police, la Ville de Kinshasa a connu, ce Jeudi 25 mai 2023 dans la matinée, une perturbation de l’ordre public dans la Commune de la Gombe, précisément sur le Boulevard du 30 juin dans les encablures du siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Cette situation a été causée par une centaine de militants de quelques partis politiques dits de l’opposition ayant voulu violer la zone neutre qu’est la Commune de la Gombe en ce qui concerne les manifestations politiques », indique un communiqué de presse signé par Sylvano Kasongo Kitenge, Commissaire Divisionnaire.
Conformément à la correspondance du vice-gouverneur de la Ville de Kinshasa, la police a sécurisé la zone abritant le siège de la CENI en empêchant ainsi les manifestants de l’atteindre.
Et de poursuivre que durant plusieurs heures, la Police a demandé aux responsables des partis politiques venus manifester de constituer une délégation de dix personnes pour accéder à la CENI qui s’est dite disposée à les recevoir mais, ils ont refusé. Ils ont plutôt incité les militants à provoquer la Police par les jets de projectiles, des pneus brûlés sur la voie publique et les insultes.
Malgré ces provocations qui ont causé quatre blessés dans les rangs des policiers, indique la même source, les forces de l’ordre n’ont usé que des moyens légaux pour repousser les quelques manifestants. Tout en restant ferme, mais courtois, la police n’a émis aucun tir que ce soit à balle réelle ou en gaz lacrymogène. Aucun cas de blessure et de décès n’a été enregistré du côté des manifestants. Le Commissaire Provincial félicite les éléments de la Police commis à cette opération pour leur professionnalisme.
A quand le prochain rendez-vous ? Peu importe le motif qui sera évoqué, les manifestants doivent savoir qu’ils trouveront la Police toujours prête à sécuriser les personnes et leurs biens. Qu’ils sachent aussi que leur projet macabre, celui de déstabiliser le pays, ne passera plus. Les Congolais sont désormais éveillés et ils ne permettront plus que l’insécurité soit transposée de l’Est du pays à la capitale Kinshasa. Et tous ceux qui se livreraient à cette salle bésogne, retrouveront sur leur parcours la justice congolais.
JMNK