Lequotidien
Le syndicat Force ouvrière des conducteurs des véhicules poids lourds de la République Démocratique du Congo dénonce l’arrestation “arbitraire” des 5 chauffeurs congolais en Angola depuis le 6 janvier 2025.
Selon le président de ce syndicat, il est reproché à ces conducteurs, la possession d’une quantité excessive de carburant, alors que ladite réserve était non seulement déclarée à l’entrée, mais aussi pour leur ravitailleur.
Pour André Tshikoji, cette arrestation est arbitraire puisque les chauffeurs avaient tous les documents de transit en ordre.
‹‹ Sur 4000 mille kilomètres aller retour, il y a une quantité qu’il faut consommer et de fois les nôtres se retrouver sur le territoire angolais sans possibilité d’acheter le carburant sur place. C’est comme cela qu’il y a des réservoirs juste pour leur consommation afin de leur permettre de traverser. Parce que de fois quand ils connaissent les pannes sèches, la police Angolaise vient pour les interpeller. Nos 5 camarades sont arrêtés et acheminés devant le juge et gardés en prison. Nous avons leurs vidéos où ils sont allongés à même le sol placés dans les cellules ils n’ont ni à boire ni à manger dans les conditions qui ne sont pas dignes pour ces conducteurs congolais. La partie congolaise a fourni toutes les preuves qu’il faut pour prouver qu’ils sont en règle. Ces chauffeurs sont les conducteurs d’une même compagnie ils roulaient en convoi. On a à faire aux gens qui ont leurs visa de transit qui sont en ordre››.
Le président de la force ouvrière exige en outre la libération immédiate des tous ces conducteurs et invite les autorités congolaises à s’impliquer dans ce dossier afin d’obtenir la libération sans condition de ces congolais.
André Tshikoji lance pour se faire un ultimatum de 48 heures, faute de quoi, les différentes branches syndicales des chauffeurs poids lourds promettent de paralyser le secteur des transports poids lourds.
Osée kalombo
