Lequotidien
La situation économique et sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue d’avoir un impact significatif sur les opérations bancaires quotidiennes, dans la province du Sud-Kivu, précisément à Bukavu. Les établissements financiers font face à des défis de plus en plus importants, notamment en raison de la dégradation de l’environnement sécuritaire. Cette réalité a conduit à des restrictions financières qui affectent directement la vie des habitants et suscitent des préoccupations sur la transparence et la communication des banques avec leurs clients.
Actuellement, les opérations de retrait des fonds sont limitées à un plafond de 500 dollars américains, une mesure qui, bien que justifiée par les conditions difficiles, pose question quant aux conséquences pour les clients. Ces restrictions sont perçues comme une réaction aux craintes liées à la sécurité, mais elles créent également un terreau fertile pour la désinformation et les rumeurs au sein de la population.
Maitre Jean de Dieu Mulikuza, défenseur des droits humains, a récemment appelé les banques à mieux communiquer avec leurs clients sur les raisons de ces limitations. Dans cette période d’incertitude, il est crucial que les institutions financières s’efforcent de maintenir une relation de confiance avec leur clientèle, en Informant clairement les clients sur les contraintes imposées par le contexte sécuritaire qui pourrait non seulement apaiser les inquiétudes, mais aussi éviter que des informations erronées ne circulent, susceptibles d’aggraver une situation déjà tendue.
E.A.N.
