Jour pour jour, je me souviens d’un certain 30 octobre 1974. Alors âgé de 12 ans, je garde encore vivaces 50 ans après, les images du combat de boxe poids lourds Mohamed Ali vs Georges Foreman que j’ai suivi à la télévision.
Mais avant le jour ‘’J’’, tout mon quartier vibrait au rythme du combat baptisé ‘’Rumble in the jungle ou le combat dans la jungle. L’Hôtel ‘’A La Rigole’’, sise avenue Dalhias sur 10è rue Limete/résidentiel où je résidais, hébergeais beaucoup des sujets américains venus expressément des Etats-Unis pour vivre de visu le combat du siècle Ali vs Foreman. Nous les côtoyons et avions des nouvelles régulièrement sur les préparatifs.
Fan fou de Mohamed Ali, j’ai été comme la plupart des congolais, très ravi de la victoire d’Ali au 8è round. Devenu journaliste quelques années plus tard, j’ai été très content d’assister et couvrir la visite effectuée par la fille de mon idole Mohamed Ali au stade Tata Raphaël. Elle était venue voir où s’entrainait son père et où ce dernier avait livré le combat qui l’avait permis de reconquérir le titre de champion du monde de boxe poids lourds. Elle avait pleuré quand elle a vu le lieu et l’état dans lequel se trouvait le stade Tata Raphaël (NDLR Dieu merci que ce stade a été complètement réhabilité par le gouvernement avant les 9è jeux de la francophonie).
De Bonsambo