Après une année, Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo renoue avec l’insécurité dans le secteur de transport en commun, alors que ce phénomène, œuvre d’un réseau du groupe du célèbre « Kaba Kaba », autrefois décrié a été éradiquéé et mis hors d’état de nuire. Il ne se passe pas un jour sans qu’un conducteur de taxi ne tombe dans le filet « des professionnels du chaos ».
Tenez, 6 corps des conducteurs de taxi ketch ont été découverts la semaine passée dans la commune de la Gombe, tous assassinés dans les mêmes circonstances et avec un même mode opératoire de leurs assassins, c’est-à-dire les mains ligotés par derrière. Se sentant en insécurité et abandonnés à leur triste sort, une délégation de l’Association des chauffeurs du Congo conduite par son président, Henri Mutombo a échangé le week-end avec le commandant-ville de la nationale congolaise, le commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba.
Sur le tapis, réfléchir sur les mécanismes à mettre en place pour la sécurisation des conducteurs de transport en commun face à la montée de la criminalité urbaine et les impliquer dans les enquêtes ouvertes pour l’identification des assassins de leurs collègues. Ainsi à l’issue de ces échanges, plusieurs mesures ont été prises pour la sécurisation des conducteurs de transport en commun à Kinshasa parmi lesquelles: le respect du début et de la fin du service et de procéder à l’identification de leurs clients la nuit.
« Le chauffeurs doit connaître lui-même qu’il y a l’heure du début et de la fin du service. Lorsqu’il a commencé la journée où il bénéficie de la sécurité pour tous, il doit savoir à quelle heure il termine son travail. Si un chauffeur décidee de travailler la nuit, il ne doit prendre que des clients identifiés », a déclaré le chef de la Police. Il n’a pas manqué de mettre en garde les chauffeurs contre les donations de leurs passagers qui sont souvent les aliments drogués qui les exposent au kidnapping qui se soldent souvent par des assassinats après que les véhicules leur soient ravis.
Ainsi, il a appelé les chauffeurs au civisme et au comportement qui les sécurise eux même. Et pour sa part, la police a pris des dispositions pour mettre cette bande des criminels hors d’état de nuire. De son côté, le président de l’ACCO a promis de répercuter ces instructions à ses collègues chauffeurs avant de promettre de collaborer avec la Police nationale congolaise.
RSK