La Suisse est-elle encore et toujours un paradis fiscal ? A cette question, le président de la Confédération suisse a tenté de répondre que la Suisse, est un pays qui a essayé depuis le départ d’avoir une compétition internationale qui est favorable. Et ce, par des infrastructures, des formations, les capacités légales, la prévisibilité du fonctionnement de l’Etat.
« Nous avons réussi, mais cela a pris beaucoup de temps, soit près de 175 ans de la constitution Suisse. Ça prend du temps. On a réussi à créer une situation qui est sur le plan international assez favorable », dit-il.
Sur le plan fiscal, explique-t-il, nous nous lions à tous les efforts internationaux pour garantir une fiscalité qui soit durable, acceptable. Il y a un grand projet de l’OCDE qui impose un taux d’impôt minimal aux grandes entreprises internationales. On va tout faire pour appliquer ces décisions de manière à ne pas détruire la base fiscale sur laquelle le système financier peut fonctionner.
La question de ressources, ajoute-t-il, c’est une question que chacun peut régler sur son territoire. Naturellement, il s’agit ici d’une responsabilité de la Rdc dans des conditions qui ne sont pas simples. On en a parlé hier et aujourd’hui, de manière que l’extraction de ces ressources, l’utilisation des ressources suivent des règles qu’il appartient aux pays souverains de fixer.
Ensuite, s’il y a des choses qui ne sont pas sur une base légale, ou des montent ou des moyens qui s’échappent sur une base illégale, il y a un cadre dans lequel on peut entrer en contact. D’ailleurs, c’est déjà arrivé avec la Rdc. La Suisse a à chaque moment montré sa responsabilité, mais aussi sa disponibilité dans le cadre légal existant, de travailler avec tous les pays pour le retour de l’argent. « Nous sommes toujours et disponibles pour développer la discussion. Nous avons d’ailleurs une certaine expérience avec ces types de situations et nous sommes très ouverts à la discussion », informe-t-il.