Le vainqueur de la première édition recevra l’enveloppe de 4 millions de dollars, soit un peu plus de 3,7 millions d’euros, tandis que le finaliste malheureux se contentera d’un chèque de 3 M$ correspondant à quelque 2,9 M€. Les deux perdants des demi-finales recevront la somme de 1,7 M$ (près de 1,6 M€).
Enfin, les quatre quarts de finalistes déçus percevront 1 M$, l’équivalant de 950 000 €. Un total donc de 14,4 M$ de prize money. De jolis montants qui suscitent néanmoins des questionnements chez certains observateurs, qui établissent notamment le paradoxe avec les finances en souffrance de la CAF.
De meilleures dotations qu’en Ligue des Champions ?
En comparaison avec les primes de la Ligue des Champions africaine revues à la hausse en mai dernier, le champion de Super League touchera le même gain que le vainqueur de LdC. Le finaliste malheureux sera en revanche nettement mieux rémunéré que son homologue de la LdC qui percevra 1 M$ (950 000 €) de moins.
Idem pour les clubs qui se verront stoppés en demi-finales et en quarts de finale, puisqu’ils se pourront se targuer de surplus de 1,7 M$ (472 000 €) et de 50 000 $ (47 000 €) respectivement par rapport à leurs pendants de la LdC. Et le tout, avec beaucoup moins de matchs à jouer.
Un joli jackpot pour la caste des formations présentes à cette première édition de Ligue Africaine de football, mais qui ne constitue qu’un avant-goût de la dotation annoncée à compter de la saison 2024-2025. En effet, le prize money devrait être de 100 M$ (94 M€). Le vainqueur recevant 11,5 M$ (10,8 M€) et chaque club participant obtenant un apport initial de 2,5 M$ (2,3 M€).
Ces profits traduisent la volonté de la CAF qui consiste à ce que les 54 associations membres, y compris les pays n’ayant pas de clubs de football dans l’African Super League, bénéficient et reçoivent des contributions financières dépendant de la viabilité commerciale et du succès de l’AFL. Et ce, dans l’objectif principal de veiller à ce que la qualité du football de clubs africain soit compétitive au niveau mondial et que les clubs de football africains soient commercialement viables.
Annoncée le 28 novembre 2019 par le président de la FIFA, Gianni Infantino, puis par Patrice Motsepe sous le nom de Super Ligue africaine le 10 août 2022, la dernière-née des compétitions de la CAF a été rebaptisée en Ligue Africaine de football (AFL) le 9 juin dernier. Un changement opéré « en raison des associations négatives avec la récente tentative ratée (de Super League) dans le football européen », dixit le patron de la CAF, le 9 juin dernier.