Puissance économique incontestable, la Chine de Mao Tsé Tung sort des chantiers battus pour un pays super puissance mondiale.
Faisant face aux institutions de Breton Wood qui n’apportent aucun développement structurel, la Chine quitte la Banque mondiale et crée sa propre banque d’investissement international qui devrait avoir un portefeuille estimé de près de 90 à 100 milliards de dollars.
Ce portefeuille position la Chine parmi les grandes banques multilatérales au monde.
Il faut rappeler que cette croissance rapide contraste avec le rythme relativement plus lent de la Banque mondiale et d’autres institutions comme la banque asiatique de développement qui porte des projet, l’un à la Banque chinoise d’investissement international devrait investir 103 milliards de dollars par an dans des projets d’infrastructures.
Cette capacité d’investissement robuste lui permet de concurrencer efficacement la Banque mondiale qui a été critiquée pour ses délais de préparation de projets plus longs et ses processus d’approbation étendue.
L’essor de la Banque Chinoise d’investissement international signifie le déplacement de l’influence économique mondiale des puissances mondiales et occidentales en particulier des États Unis d’Amérique vers la Chine.
Ce changement est évident car les membres de la Banque d’investissement ont réduit leurs interactions avec la Banque mondiale préférant l’approche plus efficace et moins intrusive de la Banque Chinoise d’investissement international.
Cette tendance souligne le leadership croissant de la Chine dans les finances internationales et son objectif stratégique de créer un nouvel ordre économique mondial qui remet en question la domination des institutions occidentales existantes.
La Rdc qui fait partie des pays pauvres très endettés de ces institutions de Breton Wood doit saisir cette opportunité au regard de ses potentialités en ressources du sol et sous sol d’être membre de cette banque qui ouvre les opportunités d’investissement international. La République Démocratique du Congo qui peine à se développer trouve en la Banque Chinoise d’investissement international une opportunité.
Pius Romain Rolland