Pour la phase de groupes de la Ligue des Champions, le TPM a été fixé sur ses adversaires du groupe A. Des retrouvailles au menu pour des matchs qui s’annoncent tous déterminants. Les Corbeaux vont lancer cette étape à domicile et la termineront toujours à Kamalondo où il faudrait amasser tous les points.
Architecte technique du TPM, le coach Lamine NDIAYE a analysé les atouts de ses futurs adversaires.
Un groupe avec des clubs huppés
Ce sont des équipes que nous connaissons pour les avoir déjà rencontrées. Je connais Al Hilal que j’ai eu à entraîner.
Young Africans, il y a deux ans, était dans le même groupe que le TPM. Le MC Alger est un vieux club que tout le monde connaît en Algérie et qui a toujours possédé une grande équipe.
Même s’il y a souvent de petits problèmes qui retardent leur développement, si ces clubs sont à ce niveau, ça veut dire qu’ils ont retrouvé leur réussite d’antan. C’est une compétition dans laquelle, il y a des équipes championnes et vice-championnes de leur pays. Ça signifie qu’il y a beaucoup de qualité. Plus tu avances, plus ça devient compliqué.
Faire le plein à domicile
L’année dernière, nous avons commencé à l’extérieur, avec une défaite, cela ne nous a pas empêché de nous qualifier. Commencer à la maison veut dire, vouloir faire le plein de points. Ce sont de bonnes équipes qui ne vont pas venir ici en victimes désignées. Bien au contraire, ça donnera des matchs âprement disputés.
Les équipes se tiennent, sauf peut-être Al Ahly. Sinon, tout le monde peut battre tout le monde. Il faut se préparer en conséquence. Avec l’appui de notre public, nous voulons faire le plein à domicile parce que ça aide beaucoup.
Qualité et ferveur chez les adversaires
Young Africans est en pleine progression depuis trois ans. La preuve, ils sont venus taper le TPM ici. Ça veut tout simplement dire qu’il y a beaucoup de qualité et qu’ils cherchent à aller de l’avant
Al Hilal, on ne le présente pas. Dans un passé récent, il faisait partie des tops clubs africains. Malgré la situation du pays qui a forcé l’équipe à l’exile en Mauritanie.
Par rapport à l’année dernière, Al Hilal joue le championnat mauritanien, ce qui lui donne les matchs de compétition dans les jambes même s’ils ne sont pas chez eux. Ça ne doit être une situation facile à gérer.
C’est toujours difficile de jouer en Algérie. Ils ont de fervents supporters qui font beaucoup de bruit dans le stade.