« Vous avez été directeur du CDC Afrique pendant la COVID. Quelle est votre expérience des systèmes de santé africains, des gouvernements et de la réponse à la pandémie ? » A cette question, l’Ambassadeur Nkengasong pense qu’il y a beaucoup de travail à faire en Afrique en partenariat pour continuer à renforcer les systèmes de santé publique et faciliter la prestation de soins de santé en tant que (inaudible).
Il y a plusieurs choses dans des domaines d’intérêt que le PEPFAR a fournies au cours des 21 dernières années qui ont aidé à combler ces lacunes, en particulier dans les domaines de la main-d’œuvre, du renforcement des institutions, du renforcement des réseaux et du travail avec le secteur privé. Ce sont tous des domaines sur lesquels le continent doit continuer à s’appuyer pour promouvoir l’accès à des soins de santé de qualité pour la population, ce qui est si important pour son propre développement.
L’Agenda 23 ne réussira – l’Agenda 2063 ne réussira que si l’on facilite réellement la prestation des soins de santé. Le PEPFAR a été le partenaire clé et le restera alors que nous progressons avec les pays. Nous ne nous contentons pas de prévenir et de traiter le VIH, nous renforçons également les systèmes qui sont nécessaires pour que le traitement du VIH et la prévention des infections soient économiques en termes de coût.
Il y a donc tant de lacunes que le continent doit combler, mais avec des partenaires dont les États-Unis sont très fiers. Comme je l’ai indiqué précédemment, nous avons investi 110 milliards de dollars sur ce continent pour financer la lutte contre le VIH/sida. Une grande partie de cette somme a servi à renforcer les infrastructures nécessaires et nous a permis d’arriver là où nous sommes aujourd’hui. Une fois encore, je me réjouis d’un partenariat très efficace avec les pays d’Afrique avec lesquels nous travaillons pour mettre un terme à cette lutte et, je l’espère, déclarer une génération libérée du VIH/sida dans les six prochaines années environ.