La ville de Kinshasa, reste totalement plongée dans une insalubrité notoire. La capitale congolaise, longtemps appelée “Kin la belle”, est aujourd’hui la ville la plus sale au monde. Plusieurs gouverneurs qui ont succédé à la tête de cette mégapole n’ont pas su redorer l’image ternie de la capitale.
l’État actuel de la ville avec des pluies à répétition créé au sein de l’opinion, des vives critiques contre le gouverneur Daniel Bumba, qui a un programme ambitieux dénommé, Kin ezo bonga. Non seulement tout est détruit, comme les routes, mais la saleté a élu domicile dans la province. Ses rues, ses boulevards, ses grandes directions , ses routes secondaires et autres espaces publics sont régulièrement encombrés de déchets qui détruisent et dérangent l’image de la ville de Kinshasa. L’avenue Kasa-Vubu qui débouche sur l’avenue du commerce, le boulevard Lumumba, principal axe d’entrée de la capitale, le rond point Ngaba, rond point Victoire, rond point Bongolo et autres coins stratégiques sont l’expression d’une négligence à outrance, d’une politique sur l’assainissement qui devrait plutôt être mise au premier plan pour faire rayonner la grande capitale Kinshasa. Même des espaces huppés dans le passé, notamment la commune de la Gombe, sont devenus l’ombre d’eux mêmes.
Plusieurs Kinois dénoncent cette inaction des autorités urbaines face à leurs responsabilités pour restaurer l’image de la ville.
Accusées de laisser la ville se détériorer, les autorités provinciales qui sont devant une forte pression, malheureusement n’ont pas grands choses à proposer pour trouver des solutions durables face à cet état de chose.
Des voix s’élèvent pour réclamer des actions afin de résoudre définitivement cette crise de saleté.
A côté de l’insalubrité, se trouve la problématique de la gestion du trafic. Ce probleme également reste un grand défis à relever dans la ville de Kinshasa.
Mboshi