Lequotidien
Les consultations politiques menées par le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité se poursuivent tant bien que mal. Kolongele Eberande a déjà échangé avec plusieurs acteurs de l’Union sacrée de la nation, la société civile, des personnalités politiques ainsi que des confessions religieuses.
Lundi, 31 mars 2025, le conseiller spécial a reçu la plateforme des confessions religieuses, conduite par l’évêque Ejiba Yamampia. Face à la presse, ce dernier a exhorté la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) à participer aux consultations et à soumettre leurs propositions.
« Toutes les initiatives doivent se greffer à celle du président de la République, garant de la Constitution », a lancé Ejiba Yamampia de l’Église de Réveil du Congo (ERC).
L’ECC soutient toutes les voies de la paix
Après la délégation conduite par l’évêque Ejiba, le conseiller spécial de Félix Tshisekedi a reçu le même lundi le révérend Moïse Pema, représentant de l’ECC, ainsi que le Nonce apostolique, Mgr Mitja Leskovar, pour l’Église catholique.
Pour le Révérend Moïse Gbema, directeur de cabinet d’André Bokundoa, président de l’ECC, la présence de l’église à ces consultations s’explique par le souci de recouvrer l’intégrité territoriale de la RDC, mise-en mal par la guerre dans l’Est, menée par le M23/AFC, soutenu par le Rwanda.
« Vous savez que lorsque la maison est en difficulté, lorsque la maison brûle, on ne tient pas compte de qui amène de l’eau pour éteindre le feu. Donc tous les moyens possibles pour que le feu soit éteint sont admis », a-t-il dit au sortir de son entretien avec Kolongele Eberande.
Il poursuit en disant que le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, est d’ores et déjà disponible de recevoir le tandem CENCO-ECC, qui doit lui déposer les conclusions des échanges que les évêques et pasteurs avaient engagé à Kinshasa avec les opposants politiques, des rebelles à Goma (Nord-Kivu), mais également avec quelques chefs d’État d’Afrique Centrale et de l’Europe.
Entre-temps, seuls les opposants radicaux s’opposent à ces consultations politiques qui doivent conduire à la formation d’un gouvernement d’union nationale en République Démocratique du Congo.
Bernetel Makambo
