
Le Président de la République est revenu sur l’offre de service de magistrats qui, depuis plusieurs décennies, était en deçà de la moyenne universellement admise. Car, pour un pays comme le nôtre avec une population d’environ 100 millions d’habitants, il était inadmissible que nous n’ayons, il y a peu, qu’environ trois mille magistrats.
Pour combler le déficit d’effectifs constaté et pour garantir l’accès de nos concitoyens à la justice, le Gouvernement avait, dans la suite de ses instructions, procédé en 2022 au recrutement sur concours de 5.000 nouveaux magistrats, aussi bien civils que militaires.
Dans le cadre de cette importante initiative, un premier lot de 2.500 magistrats a été nommé et affecté en 2023. Par ses récentes Ordonnances du 28 mars 2025, le Président de la République venait de nommer le second lot de 2.500 magistrats, consolidant ainsi les efforts entrepris pour renforcer notre appareil judiciaire.
Cette démarche, a – t – il précisé, témoigne de notre volonté inébranlable d’améliorer significativement la distribution et l’administration de la justice sur l’ensemble du territoire national.
Dans cette perspective, il est impératif que le Gouvernement, en étroite collaboration avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, accélère les processus de formation, de mécanisation et d’affectation des magistrats nouvellement nommés.
Dès lors, il a engagé la Première Ministre, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget ainsi que le Ministre des Finances à se pencher sur la mise en oeuvre rapide et efficace des nouvelles nominations pour permettre de combler l’absence de magistrats encore remarquée dans certains ressorts, de fluidifier le traitement des affaires judiciaires et d’assurer un fonctionnement optimal des juridictions à travers le pays.