Les parlementaires membres du Réseau des Parlementaires pour la gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers d’Afrique centrale, en sigle REPAR, en compagnie des partenaires financiers et techniques tels que la GIZ et les techniciens du REPAR entament, une tournée dans les 3 pays du paysage TRIDOM, à savoir Tri national Dja –Odzala-Minkébé.
Après l’étape du Cameroun, ces parlementaires ont mis le Cap sur le Congo. Au menu : des échanges avec les autorités administratives respectivement à Ouesso et Souanké, et une descente dans le site d’exploitation minière de la société d’exploitation forestière Yuan Dong Congo, en sigle SEFYD.
Conduite par la Sénatrice Odette Massoussa du Congo, l’étape de Ouesso et de Souanké a été ponctuée par des rencontres avec les autorités administratives. A Ouesso, c’est la salle des conférences de la préfecture qui a servi de cadre à ces échanges qui ont porté sur l’organisation, les enjeux, les défis et les modalités pratiques de la mission.
Sur la base de la proximité des parlementaires avec les populations, les différentes autorités administratives ont sollicité du REPAR son implication active dans la sensibilisation et l’information en vue de juguler les phénomènes qui pourraient plomber la dynamique de conservation et de gestion durable du paysage TRIDOM.
Cette mission des Parlementaires traduit tout l’intérêt qu’ils accordent à la protection de l’environnement en général et des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale en particulier. Elle a pour but de disposer de l’information à jour sur l’état de la biodiversité dans ce paysage et sur son impact sur les populations riveraines en vue de contribuer à la formulation des solutions efficaces aux nombreuses pesanteurs de la conservation de la biodiversité et de la gestion durable des aires protégées dans le Bassin du Congo, en réponse aux Conventions de Rio de 1992 et de la Diversité Biologique.
Mise en place le 4 janvier 2005 à Brazzaville de la République du Congo, le Complexe TRIDOM dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations locales, tout en favorisant la gestion durable des ressources naturelles et la conservation de la biodiversité, est le fruit de la coopération entre les Républiques du Congo, du Gabon et du Cameroun et s’inscrit dans le cadre des directives formulées dans le Plan de Convergence de la COMIFAC.
Il est établi sur une superficie de 191,541 Km2 et représentant 10% des forêts tropicales d’Afrique Centrale. Situé dans une zone richement dotée en ressources minières dont l’exploitation est imminente pour certaines, il est question de concilier cette exploitation et la conservation.
C’est dans ce sens qu’il est à la fois une véritable niche d’opportunités économiques porteuses de croissance, pour la protection de la biodiversité forestière en Afrique Centrale, la fourniture d’une large gamme de services écosystémique aux populations locales, aux communautés autochtones, Aux populations urbaines environnantes et à la communauté internationale notamment à travers la séquestration du carbone.
A noter que, après le département de la Sangha, le programme des parlementaires du REPAR prévoyait, de ce mois du novembre 2024, des séances de travail à Djoum – Ebolowa – Oyem – Mitzic – Makokou – Belinga – Mayébout au Cameroun. Après le retour à Yaoundé, du même de novembre, il est prévu une réunion de de débriefing et conférence de presse.
Par Roch BOUKA/correspondant de la RTGA World au Congo Brazzaville.