Dans un communiqué rendu public ce jeudi 16 janvier, le Centre des recherches en finances publiques et développement local exprime ses inquiétudes après la validation par le Fonds monétaire international d’un appui de près de 3 milliards USD à la RDC pour renforcer la résilience économique, stabiliser les finances publiques et financer des projets prioritaires.
Pour cette ONG, ce financement du FMI ne saurait contribuer à l’amélioration des conditions de vie des Congolais. Car, estime CREFDL, le Gouvemement, avec ses propres moyens, ne parvient pas à poser des actes de bonne gestion des finances publiques.
“Le FMI devrait être plus rigoureux, en exigeant par exemple l’audit cu circuit de la recette publique, des dépenses de rémunération et de fonctionnement de l’Etat, de son appai affecté à la riposte contre le COVID-19 en 2020 (363,27 millions $) et au financement du Programme de Développement des 145 Territoires (510,85 millions $) avant l’approbation de ce nouveau programme. Dans ce merne environnement les 3 milliards S ne pourront rien résoudre, sinon renforcer la gabegie financière des institutions” craint CREFDL.
Face à l’opacité observée, CREFDL invite la population congolaise à la vigilance et an contrôle sur l’utilisation de cette nouvelle enveloppe susceptible d’accroître la dette du pays, sans que son impact ne soit ressenti dans la vie des communautés locales.
Loup solitaire