Si Katumbi, candidat n°3 à la présidentielle du 20 décembre 2023 a préféré la Place Sainte Thérèse pour son meeting populaire qui a été un flop, Martin Fayulu, candidat n°21 a opté pour le stade des Martyrs de la pentecôte. Malheureusement, la Rdc étant dans les viseurs de la CAF et de la Fifa, ne peut pas faire louer cet espace de n’importe quelle façon. C’est ainsi que l’accès lui a été refusé, même si ses proches fustigent la politique de deux poids, deux mesures.
La demande de location du stade des Martyrs par l’équipe de campagne de Martin Fayulu a été refusée par le ministre des Sports et loisir, Claude-François Kabulo Mwana Kabulo.
Dans sa lettre adressée au directeur de campagne du candidat président numéro 21, le ministre des Sports évoque l’exécution des travaux d’inspection de cette enceinte sportive en vue de l’organisation des jeux africains de 2027.
“A ce sujet, il relève des informations en possession de l’Autorité que les travaux d’inspection dudit stade en vue de l’organisation des Jeux Africains de 2027 sont en cours à la suite de la visite du Conseil de l’Union Africaine qui devrait s’effectuer du 12 au 19 décembre 2023 consécutivement à leur lettre N°AUSC/AG/24/23/1022 du 12 octobre 2023 et, de ce fait, ne pourrait vous accueillir à la date demandée”, a écrit le directeur de cabinet du ministre des Sports et loisirs.
Notons que l’équipe de campagne de Martin Fayulu avait sollicité depuis le 28 novembre dernier la location du stade des Martyrs de Kinshasa pour permettre au candidat président numéro 21 d’y clôturer sa campagne à travers un meeting populaire.
Dans un contexte de la campagne électorale, nombreux sont ceux-là qui tombent dans le piège des « pleins » ou des « foules », ignorant que la foule peut venir dans un stade pour des raisons inavouées, mais ne va pas obligatoirement voter en votre faveur. Loin de compter sur les foules qui amassent polos, banderoles, drapeaux et autres sommes d’argent, les candidats auraient dû compter sur leurs bases, capables de faire le transfert des voix au moment venu.
Derick Katola