« Cette édition s’inscrit dans une diplomatie sportive qui est un outil de communication à l’international » (Mme Zeina)

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A la question de savoir, quelle est la particularité de la 9ème édition des jeux de la francophonie ? La Directrice du Comité des Jeux de la Francophonie, Zeina Mina explique que chaque édition a son charme, ses particularités, ses forces et faiblesses. Les jeux de la francophonie sont jeunes. La première édition a eu lieu en 1989. « Nous nous améliorons d’une édition à l’autre », dit-t-elle. Aujourd’hui, ajoute-t-elle, cette édition s’inscrit dans une diplomatie sportive qui est un outil de communication à l’international.

Le pays a adhéré à une diplomatie sportive. Le Qatar a utilisé la diplomatie sportive pour rayonner dans le monde. Cette diplomatie sportive va être institutionnalisée et intégrée au sein de votre politique interne, espère-t-elle.

Voulant paraphraser Mme Zeina, M. Kwandja a ajouté que ces jeux de la francophonie ont lieu. « Quand on remonte à la genèse, on comprend pourquoi le président de la République a accepté d’organiser ces jeux. Il a basé son programme dans la diplomatie, dès son arrivée au pouvoir. Il pensait qu’on pouvait résoudre les problèmes de la Rdc par la diplomatie. C’est ainsi qu’à peine arrivée au pouvoir, qu’on a relancé le processus et la Rdc a accepté alors qu’on n’avait même pas encore formé le Gouvernement », raconte-t-il.

Et d’ajouter que tout ce que vous voyez, on a construit. Si on nous nous a accordé les jeux de la Francophonie, c’est parce que sur le plan culturel, on avait toutes les infrastructures possibles. Alors que sur le plan sportif, on n’avait que le stade des Martyrs, parce que Tata Raphael n’était pas opérationnel.

Donc on avait 9 disciplines à organiser. C’était pour lui une opportunité pour que cela soit comme une priorité et qu’on investisse dans les infrastructures, mais aussi parce que c’est la diplomatie sportive, les jeux sont une vitrine pour la Rdc. C’est une opportunité pour notre pays de parler de lui à l’international.

C’est une opportunité pour que demain nous puissions organiser d’autres évènements. Si demain nous candidatons pour organiser la CAN, les regards que les autres auront de nous seront différents que si on n’avait pas organisé les jeux de la francophonie. Ces investissements que nous avons faits vont nous ouvrir les portes à d’autres évènements.

 

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