
Les consultations politiques initiées par le président Tshisekedi en vue de la formation du gouvernement d’union nationale se poursuivent à Kinshasa. Au nombre de ceux qui ont été reçus par le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, figure aussi Lambert Mende, ancien ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement de Joseph Kabila, aujourd’hui membre de l’Union sacrée de la nation, famille politique du président Félix Tshisekedi.
Au sortir de l’audience du 31 Mars, le président national du parti “Convention des Congolais unis, CCU”, s’est dit satisfait du déroulement de ce processus, car pour lui, il s’agit des moments de l’introspection, parce qu’il faut savoir d’où nous viennent ces malheurs qui s’abattent sur nous de manière discontinue depuis les trois dernières décennies.
Lambert Mende Omalanga a tenu à rappeler que la RDC est agressée.
“Nous sommes aujourd’hui un pays partiellement avili dans sa partie Est par les agresseurs rwandais. notre pays a été toujours au cœur des convoitises d’un certain nombre des vautours qui se recrutent pas seulement autour de son territoire, mais également outre Méditerranée, outre Atlantique”, a t-il déclaré à la presse.
Il a emu le vœu de voir tous les congolais se regrouper, quelle que soit leur philosophie politique, quelle que soit leur obédience et quelle que soit leur catégorie, autour du chef de l’État pour réfléchir aux voies et moyens de se doter d’une équipe gouvernementale capable d’aider à répondre à ce défi sécuritaire et humanitaire totalement inacceptable du point de vue humain. Ainsi,
Lambert Mende appelle tous les congolais à entreprendre un sursaut pour arrêter le génocide, car la nation risque de disparaître.
“Le destin de notre pays est mis en péril et que chaque jour qui passe, aggrave ce péril. Certes, il y a parmi nous quelques-uns qui ne sont pas prêts encore à répondre pour une raison ou pour une autre à cet appel institutionnel qui a été lancé par le président de la République, mais je voudrais engager le président à laisser la porte ouverte même si les réponses peuvent être apportées au problème que nous avons par étape. On peut commencer par une première étape, et terminer les choses dans trois, quatre, cinq mois”, a renchérit Mende Omalanga.
Mboshi