« Comment travaillez-vous avec les pays respectifs pour assurer la durabilité au cas où le PEPFAR prendrait fin un jour ? Les systèmes de santé africains pourront-ils fonctionner de manière autonome ? » C’est la question qui a été posée à M. l’ambassadeur Nkengasong par Mme Fumbe Chanda de Prime TV, en Zambie.
« Absolument, c’est une très bonne question, Fumbe, car nous devons penser à l’avenir. Le VIH est malheureusement un virus très intelligent. C’est un rétrovirus, ce qui signifie qu’il faudra déployer des efforts considérables, si nous avons la chance de disposer d’un vaccin et d’un remède, pour pouvoir dire que nous avons éradiqué le VIH ou éliminé le VIH, tout comme nous l’avons fait pour la polio – nous le faisons pour la polio ou la variole », répond-t-il.
Et d’ajouter que cela signifie que nous devons réfléchir aux moyens de poursuivre les progrès que nous avons réalisés au cours des 21 dernières années en maintenant les personnes sous traitement et en veillant à ce que le nombre de personnes nouvellement infectées diminue. Le dialogue est donc ouvert : comment atteindre nos objectifs pour 2030, dont nous sommes tous convenus dans le cadre des objectifs de développement durable, afin de mettre fin à la menace du VIH/sida pour la santé publique et de nous projeter au-delà de 2030 ? La réalisation de ces objectifs passe par des conversations claires avec les pays partenaires tels que le Botswana sur les questions suivantes : que pouvons-nous faire pour poursuivre sur cette voie ? Il ne s’agit pas de mettre fin au PEPFAR ; Il s’agit plutôt de définir la voie à suivre sur la base de nos succès passés.