A son arrivée au ministère de l’Economie nationale, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a effectivement trouvé une feuille de route mise en place sur recommandation des experts du Fonds Monétaire Internationale et dont l’objectif était d’assainir l’aval pétrolier de la RDC. Sans doute, il y a eu des actions amorcées bien avant, on n’en disconvient pas mais la feuille de route avait plusieurs objectifs.
Sur le plan d’approche, il faut reconnaître que les objectifs de cet assainissement sont restés les mêmes. Mais la démarche à suivre, la stratégie pour atteindre ces objectifs et résultats à impactes visibles diffèrent. A titre d’exemple, si on vise une baisse des prix des produits pétroliers, un responsable politique peut travailler pour obtenir une baisse de 2 à 3%. Il dira qu’il baisse les prix. Et pourtant, dans le cas présent, le Professeur Mukoko a utilisé des stratégies particulières et d’une approche différente pour obtenir une baisse substantielle de 12 à 13%, impactant significativement le pouvoir d’achat de la population. C’est là où réside la différence dans les méthodes de travail et des résultats obtenus entre lui et ses prédécesseurs.
Même s’il n’en parle pas trop, il faut être honnête de reconnaître que sous son leadership ; le secteur pétrolier a véritablement bénéficié d’une leçon managériale. La quasi-totalité des sociétés pétrolières ont senti la différence dans la gestion de ce secteur par le Ministère de l’Economie nationale, en ce compris la gestion des pertes et manques à gagner, la gestion des prix des produits pétroliers et la gestion de toutes les questions liées au suivi de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers et sa distribution sur toute l’étendue de la République.
Pour ne parler que de ce dernier cas, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, a suivi depuis la publication de la structure des prix des produits pétroliers, toutes les actions de distribution des produits pétroliers dans le pays, allant jusqu’à suivre des près la livraison, etc. Ce qui lui a permis d’allouer, de manière spéciale, une prime d’encouragement et de performance aux agents chargés de la distribution des produits pétroliers à SEP Congo.
S’agissant de la problématique de la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe, même si l’environnement internationale était favorable, la décision de baisser les prix procède d’une démarche managériale et des stratégies adéquates qui ont permis d’obtenir des résultats qui ont attiré l’attention de toute la population.
En effet, l’assainissement de l’Arrêté interministériel constitutif du socle du différentiel de transport a été passé au peigne fin de manière à élaguer les rubriques superflues, la rémunération exagérée qui a été revue à la baisse sur certaines rubriques. Ces négociations faites avec le concours des experts de différents ministères du Gouvernement est un résultat qui devrait faire la fierté de l’expertise congolaise. Bien plus, l’enjeu de cette démarche devrait se jouer au niveau du Ministère de l’Economie Nationale placé sous la direction du Professeur Daniel Mukoko Samba. Effectivement, l’enjeu était de taille ; les pressions réelles, les repères historiques sont bien connus dans le secteur.
Les pratiques honteuses n’ont pas manqué à faire surface. Mais heureusement pour le pays, Daniel Mukoko Samba, déterminé par les directives du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui lui a instruit en personne pour obtenir la baisse des prix des produits pétroliers afin d’améliorer le pouvoir d’achat de la population. L’apport de Daniel Mukoko Samba doit être lu et regardé par rapport à sa démarche et sa passion pour les résutlats.
Cet Economiste de carrure internationale a recouru aux pratiques courantes de la gestion moderne, en adoptant la méthode de la gestion orientée vers les résultats. C’est donc ces résultats qui comptent à ses yeux Et c’est les prix des produits pétroliers à la pompe, oui mais pour Daniel Mukoko Samba, et suivant les directives de la Haute Hiérarchie, de Félix-Antoine Tshisekedi et de la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, ces 13% de baisse ont impacté significativement l’ensemble des secteurs économiques du pays.
En ce qui concerne les pertes et les manques à gagner, à son arrivée au Ministère de l’Economie Nationale, il trouve des arriérés des pertes et manques à gagner certifiés à fin 2023 à hauteur de 287 millions de dollars américains environ. A ce chiffre ; il faut rappeler qu’au mois de février 2024, un premier tirage avec les banques commerciales avait permis d’apurer 123.500.000 USD. Ce qui amènerait une enveloppe d’au moins 410 millions des pertes et manques à gagner sur le dos des contribuables congolais.
Il faut rappeler que parmi les indicateurs suivis par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire international dans le domaine économique du pays, c’est la question relative aux pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières, c’est-à-dire son volume, sa gestion responsable par l’Etat était des priorités. Devant cette situation, et prenant en charge ses responsabilités lui confiés par le Chef de l’Etat, il était tout à fait évident que la problématique des prix des produits pétroliers à la pompe ainsi que la gestion rationnelle des pertes et manques à gagner que constituent le fondement de sa démarche technique en qualité d’Expert et Professeur d’Economie.
Sa stratégie interne commencera au niveau de la gestion des ressources de stock de sécurité 2 où la maximisation progressive du potentiel fixé a permis aux différents acteurs concernés par ce dossier de sentir, pour une fois, la présence d’un gestionnaire, un bon gestionnaire.
Une équipe Task Force est mise en place. La DGDA est, non seulement impliquée, mais suivie. Les banques commerciales mobilisées tous derrière le schéma de recherche et d’obtention des résultats. Ce sont ces résultats qui font bouger les lignes qui permettent d’atteindre des pointes historiques constituant l’attrait des banques. Pour une première fois, dans la petite histoire de ce secteur, les banques accourent pour apporter l’argent. Elles sont prêtes à donner plus que ce que demande le ministère.
Grâce à cette stratégie, le professeur Daniel Mukoko Samba a dû atténuer les pressions subies par la Trésorerie des société pétrolières, épongeant ainsi, de manière progressive, le lourd fardeau des pertes et manques à gagner qu’il a trouvé à hauteur de 287millions USD pour se situer seulement à 214 millions USD, montant qui a fait l’objet du 2ème tirage bancaire. Cela signifie en clair qu’environ 73 millions USD ont été remboursés grâce à une stratégie particulière qu’il a mise en place. Les derniers axes de son intervention résident au niveau de la maitrise et de la stabilité des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières.
Alors qu’en moyenne, il a constaté qu’environ 340 millions USD étaient considérés montant attendu par les pertes et manques à gagner, les travaux de certification de pertes et manques à gagner au 1er semestre 2024, organisés et coordonnés par le VPM Mukoko Samba, ont permis au pays de réaliser un niveau des pertes et manques à gagner après croisement de l’ordre de 16 millions de dollars. Il s’agit ici, une fois de plus, d’un résultat à impact véritablement visible qui a fait des économies au pays, pour le Trésor public et permet à l’Etat de gérer, de manière responsable des pertes et manques à gagner.
En conclusion, la différence entre le Vice-Premier Ministre, Daniel Mukoko Samba et ses prédécesseurs, c’est probablement au niveau d’approche technique. Car, il est évident que pour lui, la gestion axée sur les résultats, un système managérial renforcé par un système de suivi et d’évaluation efficace permet, à coups sûrs, d’obtenir des résultats concrets qui d’atteignent les objectifs fixés et surtout de les atteindre avec efficience.
C’est à ce niveau que la démarcation avec ce professeur qui a fait bouger les lignes et qui faire respecter l’Etat dans le pétrolier du pays.