
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé une mesure drastique : l’interdiction formelle de survol et d’atterrissage sur son territoire pour tout aéronef civil ou d’État immatriculé au Rwanda ou basé dans ce pays.
Cette décision intervient dans un contexte d’agression de la RDC, marquée par l’entrée des troupes terroristes rwandaises (RDF) dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. Elle isole le Rwanda de l’espace aérien Congolais face à ce que Kinshasa qualifie d’agression avérée pour piller les ressources minières de la RDC.
Devant une Rdc ouverte à la coopération avec les pays voisins en vue de la pacification de la région des Grands Lacs, le pays de mille collines a cru que cette ouverture du pays de Lumumba était une racheté. C’était sans compter avec la détermination des officiels congolais soucieux de redorer l’image de marque du pays.
Dans ce contexte de la guerre d’agression et où la Rdc se prépare à une riposte à la mesure de l’humiliation, tout avion rwandais sur le sol congolais sera considéré comme une cible à attaquer et à détruire. Peut-être que le Rwanda tirera les leçons de son arrogance et de son appétit glouton à vouloir piller les ressources naturelles de la Rdc.
Ce pays n’a même pas honte de se faire inscrire comme pays producteur de tel ou tel autre minerais, pendant qu’il a un sol pauvre et dont le rêve est d’arracher de force ce que le Créateur ne les a pas donné ! Etonnant quand même pour un pays qui prétend attirer les touristes auxquels il va faire visiter ce qui a été volé chez le voisin.
Dans le même contexte, il nous revient que l’agence américaine Bloomberg a alerté que le Rwanda risquerait de subir un contrecoup économique en raison de son soutien aux rebelles qui sévissent dans l’Est de la RDC voisine.
L’agence pense aussi qu’une éventuelle perte de l’aide concessionnelle ralentirait la croissance du Rwanda, déjà lourdement endettée.
La semaine dernière, le Fonds monétaire international et S&P Global Ratings ont tiré la sonnette d’alarme sur le coût financier d’une crise prolongée pour le pays lourdement endetté, tandis que les principaux donateurs, dont le Royaume-Uni, ont mis en garde contre les menaces qui pèsent sur plus d’un milliard de dollars d’aide. Voilà qui risque de mettre Kagame en difficulté.
JMNK