La Chine à travers CATL et CIMOC est prête à investir dans la Zone économique pour la fabrication des batteries électriques. Mais la Chine pense que si on est partenaire stratégique, c’est-à-dire que nous sommes prêts à travailler ensemble pour améliorer avec nos amis congolais le climat des affaires non comme des simples observateurs, mais comme des acteurs dans l’amélioration du climat des affaires. « Nous souhaitons aussi que la sécurité des intérêts et droits légitimes des entreprises chinoises soient protégées par le Gouvernement congolais », insiste l’ambassadeur de Chine en Rdc, Zhu Jing.
Le grand projet de l’industrie batteries électriques piloté par la République Démocratique du Congo attire davantage les géants mondiaux dans la production des batteries et des véhicules électriques.
Désormais CATL et CIMOC, deux grandes entreprises chinoises et premières productrices mondiales des batteries électriques vont appuyer la République Démocratique du Congo à installer rapidement sa première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga.
Annonce faite ce jeudi à Kinshasa au ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya par l’Ambassadeur chinois accrédité en République Démocratique du Congo, Zhu Jing, et ce, au cours d’une réunion stratégique entre ces deux personnalités focalisées sur la création d’un partenariat entre la RDC et la Chine dans le domaine industriel.
Le Diplomate chinois a rassuré le ministre de l’Industrie que son Gouvernement et les géants chinois dans l’industrie des batteries et des véhicules électriques sont plus que déterminés pour rejoindre la République Démocratique du Congo et la Zambie dans l’exécution de ce projet gigantesque qui va changer les économies africaines.
« On a eu un échange très constructif sur ce projet de la chaine de valeur des batteries électriques. Nous sommes un partenaire stratégique du Congo et j’ai manifesté au ministre de l’Industrie l’intérêt et la volonté de la Chine d’accompagner la Rdc à réaliser ce rêve. Sachant que le Congo est un grand pays minier, l’avenir du Congo dépend de la capacité du pays de transformer les matières premières localement en produits industriels, notamment pour occuper une place dans la transition énergétique à travers la chaine de valeur des batteries électriques. La Chine, c’est un grand producteur dans le monde des batteries électriques ; les entreprises chinoises sont performantes en la matière », dit-il.
A cette même occasion, l’Ambassadeur chinois en RDC a salué l’offre du Gouvernement congolais par l’entremise de son ministre de l’Industrie qui promet d’octroyer aux investisseurs chinois une Zone Économique Spéciale chinoise pour ainsi bénéficier des facilités qu’offre une Zone Économique Spéciale en République Démocratique du Congo. Zhu Jing précise
« Le Gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à venir au Congo, à travailler ensemble avec nos amis congolais pour réaliser ce rêve, accompagner la Rdc à devenir un grand pays industriel. Beaucoup d’entreprises chinoises sont près d’investir au Congo, nous avons une expérience en la matière. Nous sommes prêts à tirer profit de notre bonne expérience avec d’autres pays africains pour réaliser cette zone industrielle. Bien sûr que ça dépend de la volonté des entreprises chinoises, mais aussi de l’amélioration du climat des affaires. Si nous sommes un partenaire stratégique, c’est-à-dire que nous sommes prêts à travailler ensemble pour améliorer avec nos amis congolais le climat des affaires non comme des simples observateurs, mais comme des acteurs dans l’amélioration du climat des affaires. Nous souhaitons aussi que la sécurité des intérêts et droits légitimes des entreprises chinoises soient protégées par le Gouvernement congolais », martèle-t-il.
La signature sous peu d’un mémorandum d’entente entre la RDC et la Chine va constituer la prochaine étape et qui augure la formation d’une main d’œuvre locale qualifiée.
Signalons que la République Populaire de Chine est seconde puissance mondiale à rejoindre ce grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques, et cela, après les États-Unis d’Amérique qui ont signé en décembre dernier un accord de coopération avec la République Démocratique du Congo et la Zambie.