
Petit à petit, l’étau se resserrer autour de Paul Kagame, Président rwandais à travers ses collaborateurs. En effet, les États-Unis d’Amérique, par le truchement du bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département de Trésor américain, a imposé, mercredi 17 février, des sanctions à James Kabarebe, ministre d’État rwandais en charge de l’Intégration régionale et à Lawrence Kanyuka, porte- parole du Mouvement du 23 mars que dirige Bertrand Bisimwa et Corneille Nangaa. Il en est de même de deux sociétés créées par Lawrence Kanyuka enregistrées en France et au Royaume Uni.
Petit à petit, l’étau semble se resserrer contre Paul Kagame, Président rwandais à travers ses collaborateurs
En effet, les États-Unis d’Amérique, par le truchement de bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC), du Département de Trésor américain a imposé hier des sanctions à James Kabarebe, ministre d’État rwandais en charge de l’intégration régionale et à Lawrence Kanyuka, porte- parole de mouvement du 23 mars que dirige Bertrand Bisimwa et Corneille Nangaa. Il en est de même de deux sociétés créées par Lawrence Kanyuka enregistrés en France et au Royaume uni. Il est reproché à l’ancien ministre de la défense du Rwanda son soutien au M23, un groupe désigné par les États-Unis d’Amérique et les Nations unies qui s’illustre par la violation massive des droits de l’homme dans l’Est de la République démocratique du Congo.
« L’action d’aujourd’hui souligne notre intention de demander des comptes aux responsables et dirigeants clés comme Kabarebe et Kanyuka, qui permettent les activités déstabilisatrices des RDF et du M23 dans l’Est de la RDC », a déclaré le sous-secrétaire par intérim du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Bradley T. Smith.
Une réponse à la demande de la RDC au Conseil de sécurité de l’ONU
L’on se rappellera que lors de la dernière séance au Conseil de sécurité des Nations unies tenue le mercredi 19 février 2024, la République Démocratique du Congo avait haussé le ton pour exiger des sanctions contre le régime de Kigali et ses officiers impliqués dans la déstabilisation de la RDC.
C’est le message lancé par la ministre d’État aux Affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Wagner Kayikwamba.
« Le Conseil de sécurité doit imposer des sanctions ciblées notamment des gels d’avoir, des interdictions de voyager pour la structure de commandement des forces de défense rwandaises ainsi que les décideurs politiques qui sont responsables de cette agression y compris ceux qui prétendent ne pas savoir où se trouvent leurs propres troupes », avait plaidé la cheffe de la diplomatie congolaise », avait déclaré la cheffe de la diplomatie congolaise. Cette requête a vite trouvé un répondant séance tenante à travers la déléguée des USA au Conseil de sécurité des Nations Unies.
« Nous avons constamment vu le Rwanda et le M23 ignorer le cessez-le-feu, conquérir les territoires sur les faux prétextes. Nous avons vu le M23 semer le chaos contre les civils dans les milieux de Masisi, Goma et Bukavu. Les Etats-Unis condamnent la prise de l’aéroport de Kavumu et Bukavu par le M23 et les forces rwandaises. Une fois de plus demandons au M23 de mettre fin à l’offensive et de se retirer des territoires qu’il contrôle », a souligné la représentante des USA.
Rapport accablant
Pour rappel, un rapport du groupe d’experts des Nations Unies avait, en juin dernier, mentionné clairement le rôle de James Kabarebe dans la guerre du M23.
Ce rapport, qui citait deux agents de renseignements, un officier rwandais, trois chercheurs et des services de renseignement étrangers, indiquait que les opérations au Nord-Kivu ont été conçues et coordonnées par l’ancien ministre de la Défense rwandais, actuellement conseiller en matière de défense et de sécurité du président du Rwanda, Paul Kagame. Celui-là quia envoyé son armée occuper une partie du territoire de la RDC pour commettre des crimes graves contre les populations congolaises.
RSK