Dans le cadre des manifestations marquant le dixième anniversaire du départ physique de l’ancien Président vénézuélien, le Commandant Eternel Hugo Chavez Fria, une rencontre internationale a été organisée à Caracas par le gouvernement vénézuélien pour valider la pensée politique du Commandant Chavez.
A cette occasion, la Vice-Présidente Exécutive de la République Bolivarienne du Venezuela, Madame Delcy Rodriguez, a fait une brillante intervention à l’intention des invités nationaux et internationaux présents à Caracas.
Elle a démontré que le nouvel ordre mondial multipolaire s’inscrit dans la droite ligne de la pensée du Grand Libérateur Simon Bolivar et répond à l’engagement politique du Commandant Eternel Hugo Chavez Frias.
Elle a fixé l’opinion en déclarant que l’ancien Président avait déjà parlé au Peuple vénézuélien de justice sociale et de l’inclusion tout en paraphrasant l’actuel Président Nicolas Maduro Moros qui avait rappelé, en son temps, que « le Commandant Eternel Hugo Chavez Frias avait déjà conçu, en 1998, un autre monde, avait une forte fixation à l’extérieur du pôle « monoïste » et un regard tourné vers un autre monde. »
Madame Delcy Rodriguez a rafraîchi la mémoire des uns et des autres en expliquant que « l’ancien Président Chavez avait promu un monde autre que celui hégémonique, que celui de deux blocs de pouvoir imposé à l’humanité par les Etats-Unis et l’Europe. Car, aujourd’hui, l’Europe est subordonnée aux intérêts économiques, financiers, politiques et militaires des Etats-Unis. D’où l’on parle de l’hégémonie du monde ».
Elle a assuré que grâce au fait que « le Commandant bolivarien Chavez s’était plus tourné vers l’Asie, les pays arabes et vers la mère Afrique, la coopération Sud-Sud s’est accrue. Ce qui a permis de relancer l’OPEP, brutalement attaquée par les États-Unis ».
Elle a ajouté que « l’ancien Président Chavez avait promu les anneaux géopolitiques qui ont rompu avec l’unipolarité, a donné vie à CELAC, Unasur, ALBA, anneaux qui cherchent à planter la première pierre de la construction d’un monde multipolaire et a établi une coopération stratégique avec la Chine, la Russie, l’Inde”.
Quand les Etats-Unis désespèrent
La Vice-Présidente Delcy Rodriguez a averti que « dans le nouvel ordre mondial qui se dessine actuellement, le groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) joue un rôle de premier plan. Car, il détient 75 % du PIB mondial, 43 % de la population, 20% des investissements et 18% du commerce ».
En plus de cela, il y a une liste de plus de 20 pays qui demandent à rejoindre les BRICS pour ajouter de la puissance au groupe qui dirige le monde.
Au sein des pays BRICS actuels, la République Populaire de Chine est la première puissance économique de la planète, qui investit plus que les États-Unis et est devenue la première nation financière de la planète Terre.
“La Chine est le plus grand bailleur de fonds mondial de la planète”, a-t-elle résumé, et son principal débiteur est les États-Unis.
Elle a également déclaré qu’un « nouvel ordre mondial multipolaire est en cours de reconfiguration et le Venezuela propose que l’un de ces piliers soit le pôle bolivarien, sous la vision du Père Libérateur Simón Bolívar qui a renforcé le Commandant Hugo Chávez Frías pendant sa présidence ».
Elle n’a pas manqué d’émettre un vœu : “Depuis le Venezuela, avec une grande modestie, nous proposons que ce nouveau pôle soit également bolivarien. Car, il promeut l’égalité et la justice sociale incarnées dans le discours de notre Père Libérateur Simón Bolívar à Angostura. Il promeut l’union des peuples pour notre propre développement”.
Certain espoir, espoir du monde
Elle a souligné que « la validité de la pensée bolivarienne du Commandant Chávez au 21ème siècle est sous la vision du monde anticapitaliste et anti-impérialiste, un modèle de développement différent pour les peuples et un profond espoir de sauver l’espèce humaine à l’avenir ».
Elle a poursuivi qu’en 1998, Chávez avait prédit que l’horizon de l’humanité ne sera ni unipolaire ni bipolaire : « Dieu merci, il sera multipolaire. Il a imaginé comment nous devrions considérer le nouveau monde, et ce serait le nouvel ordre international basé sur les racines de Bolívar, El Libertador ».
En ce sens, elle a affirmé qu’il est « possible de sauver l’espèce humaine et que nous sommes dans des moments et des temps critiques pour en décider. C’est pourquoi ces mouvements du nouvel ordre international ont lieu et doivent être profondément humanistes et loin d’être le régime capitaliste ».
Elle a conclu en disant : “Nous avons une bonne nouvelle pour le monde : il y a assez de Chávez ici, il y a assez d’espoir et d’avenir ici, pour les peuples de la planète sur la base de la validité de la pensée du commandant Hugo Chávez.”
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp