
Le conseil consultatif sur l’entrepreneuriat et la croissance du Fonds monétaire international a pour mission de formuler des recommandations pour promouvoir l’innovation, la croissance durable et lever les obstacles à l’entrepreneuriat.
Tony Elumelu (photo), fondateur et président du groupe d’investissement Heirs Holdings, a été nommé par le Fonds monétaire international (FMI) pour intégrer son conseil consultatif sur l’entrepreneuriat et la croissance. Cette annonce a été faite au terme de la réunion inaugurale du conseil, présidée par la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, le mercredi 26 mars 2025.
Le fondateur du groupe bancaire United Bank for Africa (UBA) rejoint un groupe restreint de leaders mondiaux, comprenant des dirigeants d’entreprises, des décideurs politiques et des universitaires, parmi lesquels la présidente exécutive de Banco Santander, Ana Botín, la directrice générale du groupe Vodafone, Margherita Della Valle, le fondateur de Vista Equity Partners, Robert Smith, le ministre argentin de la Déréglementation, Federico Sturzenegger. Leur mission est de formuler des recommandations politiques visant à encourager l’innovation et à promouvoir une croissance économique durable à l’échelle mondiale.
Ce groupe se distingue par son engagement à identifier et à supprimer les obstacles réglementaires à l’entrepreneuriat, avec pour objectif de proposer des politiques qui assurent une allocation efficace des ressources, stimulent l’innovation et favorisent une croissance économique durable dirigée par le secteur privé. L’engagement du PDG du groupe UBA en faveur de l’entrepreneuriat africain illustre cette vision.
Selon le FMI, le président de la Fondation Tony Elumelu (TEF), « jouera un rôle clé pour s’assurer que le potentiel entrepreneurial de l’Afrique soit central dans l’élaboration des politiques économiques mondiales ».
En effet, grâce à sa fondation créée en 2015, l’homme d’affaires nigérian a soutenu plus de 25 000 entrepreneurs africains par des financements, du mentorat et des formations. Son concept d’Africapitalisme, qui prône les investissements privés à fort impact socio-économique, est devenu une référence sur le continent.
Sandrine Gaingne