Dans le cadre de compatir avec les enseignants nouvelles unités, la synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu, appelle à tous les enseignants à observer une grève de la faim pendant deux jours soit le vendredi 13 et le samedi 14 septembre 2024.
La situation des enseignants en République Démocratique du Congo est une préoccupation majeure et certains d’entre eux ont décidé d’agir.
La synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu a lancé un appel à la grève de la faim pour dénoncer l’injustice sociale dont ils sont victimes.
Le porte-parole de cette synergie, Jacques Cirimwami, a expliqué que cette action vise à attirer l’attention du gouvernement sur la situation précaire des enseignants du pays, en particulier ceux des nouvelles unités.
Une prime attendue mais jamais reçue
Selon Jacques Cirimwami, de nombreux enseignants travaillent chaque jour sans recevoir de prime de la part du gouvernement.
Cette situation est vécue comme une injustice sociale par ces professionnels de l’éducation, qui sont pourtant essentiels à la société.
Certains d’entre eux sont également victimes de zones salariales qui les pénalisent encore davantage. Face à cette situation, les enseignants du Sud-Kivu ont décidé de passer à l’action.
En observant une grève de la faim pendant deux jours, ils espèrent sensibiliser l’opinion publique et faire pression sur les autorités pour obtenir satisfaction.
Cette grève symbolique vise à montrer la détermination de ces enseignants à défendre leurs droits et à mettre en lumière les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien.
Appel à la solidarité de la population
La synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu appelle également à la solidarité de la population et des autres acteurs de l’éducation. Il est essentiel que chacun prenne conscience des conditions de travail précaires dans lesquelles évoluent de nombreux enseignants en RDC.
En montrant leur soutien à cette grève de la faim, les citoyens peuvent contribuer à faire avancer la cause des enseignants et à promouvoir une éducation de qualité pour tous. En définitive, la grève de la faim des enseignants du Sud-Kivu est un geste fort qui illustre la détermination de ces professionnels à défendre leurs droits.
En se mobilisant de la sorte, ils espèrent faire bouger les lignes et obtenir enfin la reconnaissance et les conditions de travail qu’ils méritent.
La solidarité de la population est essentielle pour soutenir cette cause juste et nécessaire. Il est temps que les autorités prennent enfin en compte les revendications légitimes des enseignants, qui œuvrent chaque jour pour former la jeunesse congolaise.
Eugide Abalawi