Dans le débat autour de la baisse des prix des produits pétroliers, certains économistes ont émis des réserves, soulignant des risques pour l’approvisionnement et les pertes potentielles pour les sociétés pétrolières. Toutefois, cette vision ne tient pas pleinement compte des réalités macroéconomiques et des efforts du gouvernement, notamment du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, le Professeur Daniel Mukoko Samba, qui mène une lutte acharnée contre la vie chère, tout en cherchant à améliorer le pouvoir d’achat des Congolais. Cet article vise à réfuter certaines théories économiques déconnectées des priorités nationales, en soulignant les résultats positifs des réformes entreprises dans le secteur pétrolier.
Une Vision pragmatique, cohérente et axée sur le pouvoir d’achat
L’un des objectifs principaux du gouvernement congolais, sous l’impulsion du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est de protéger le pouvoir d’achat des ménages. En ce sens, la baisse des prix des carburants à la pompe n’est pas une mesure arbitraire, mais une réponse directe à cette priorité nationale. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, a appliqué une politique audacieuse pour faire face aux pressions inflationnistes et au coût de la vie, dans un contexte de forte demande sociale.
Certains critiques se sont concentrés sur les effets immédiats des ajustements de prix, sans considérer les bénéfices à long terme pour la population. En effet, la baisse du prix du carburant représente une économie significative pour les consommateurs, tant privés que ceux du transport en commun. Cette mesure impacte directement le quotidien des Congolais, en particulier dans une économie où les coûts de transport influencent fortement les prix des autres biens et services.
Une Gestion rigoureuse du secteur pétrolier
Les détracteurs de la baisse des prix avancent que cette décision pourrait engendrer des pertes pour les entreprises pétrolières en raison de la différence entre le prix moyen frontière (PMF) et les prix pratiqués. Pourtant, cette analyse omet de souligner les mécanismes de compensation financière mis en place par le gouvernement pour atténuer ces écarts. L’État congolais, conscient des fluctuations des marchés internationaux et des défis logistiques, a adopté des mesures pour réviser les charges et les coûts logistiques, tout en protégeant les intérêts nationaux.
Le Vice-Premier Ministre, Daniel Mukoko Samba, a également initié des réformes structurelles dans la gestion des produits pétroliers, notamment à travers le Comité de Suivi des Prix des Produits Pétroliers (CSPPP), afin d’assurer une régulation stricte du secteur. Par ailleurs, la loi n°18/020 du 9 juillet 2018 relative à la liberté des prix et à la concurrence permet expressément au Ministre de l’Économie de fixer les prix des hydrocarbures pour répondre à des impératifs économiques et sociaux majeurs. Il est donc infondé de prétendre que la réglementation aurait été ignorée dans le processus décisionnel. Ces réformes visent à stabiliser l’approvisionnement national tout en réduisant les pertes pour les sociétés pétrolières, garantissant ainsi un équilibre entre le soutien aux consommateurs et la viabilité économique des entreprises.
Impact sur le taux de Change et défis Inflationnistes
Il est vrai que le taux de change et l’inflation restent des défis majeurs pour l’économie congolaise. Cependant, accuser la baisse des prix des carburants de tous les maux relève d’une simplification. Le gouvernement congolais lutte activement pour stabiliser le taux de change, en dépit des pressions sur le franc congolais. Cette gestion, dans un environnement global de dévaluation monétaire, est loin d’être facile, mais elle est assurée avec une vision claire : maintenir le pouvoir d’achat de la population.
Les ajustements de prix des carburants à la pompe sont, dans ce contexte, une tentative de réduire l’impact direct de la dépréciation monétaire sur les ménages. Ces efforts, bien que perfectibles, démontrent une détermination à atténuer les effets des fluctuations monétaires tout en limitant les hausses excessives de prix dans les secteurs les plus vulnérables.
Les gains pour la population et la lutte contre la vie chère
Les avantages directs pour la population, bien que critiqués par certains comme étant limités, sont loin d’être négligeables. La baisse des prix du carburant entraîne une amélioration du pouvoir d’achat pour plusieurs catégories de la population, en particulier les transporteurs urbains et les ménages qui utilisent quotidiennement leurs véhicules personnels.
Contrairement aux prédictions pessimistes, cette mesure peut également entraîner, à moyen terme, une stabilisation des prix des denrées alimentaires et des services de transport. Bien que l’indexation des prix sur le taux de change soit un défi, il ne faut pas oublier que les entreprises privées et les acteurs économiques peuvent ajuster leurs marges en fonction des fluctuations.
Une vision responsable face aux défis sécuritaires
Dans le contexte actuel de l’agression injustifiée que subit la RDC à l’est, il est capital de reconnaître que les ressources publiques doivent être mobilisées pour la défense nationale. Les critiques, focalisées uniquement sur la viabilité des entreprises pétrolières, négligent cet impératif national. Selon Nico MINGA, Conseiller en charge de la Coopération économique, ‘‘la baisse des prix des carburants ne doit pas être vue comme une perte pour l’État, mais comme une redistribution nécessaire pour soutenir le tissu social et renforcer la résilience économique. En poursuivant cette politique, le Vice-Premier Ministre montre sa capacité à équilibrer les besoins économiques immédiats avec les priorités stratégiques à long terme, telles que la sécurité nationale et la préservation du pouvoir d’achat.’’
En définitive, il est clair que les réformes entreprises par le Vice-Premier Ministre Mukoko Samba sont audacieuses, pragmatiques et avant tout orientées vers la protection des ménages congolais. Loin d’être une simple décision économique, la baisse des prix des carburants s’inscrit dans une stratégie globale pour réduire le coût de la vie et améliorer le bien-être de la population. Les critiques qui se concentrent uniquement sur les pertes à court terme pour les entreprises pétrolières passent à côté de l’enjeu fondamental : la nécessité de soutenir les ménages congolais dans un contexte économique difficile, tout en assurant un avenir stable et prospère pour la RDC.
Nico Minga
Conseiller chargé de la Coopération économique
Ministère de l’Économie nationale