
L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le Hamas ont fermement rejeté mercredi les remarques du président américain Donald Trump suggérant la relocalisation des habitants de la bande de Gaza dans les pays voisins.
Hussein al-Sheikh, secrétaire général du comité exécutif de l’OLP, a déclaré dans un communiqué de presse que l’organisation “rejette catégoriquement tous les appels à déplacer notre peuple de sa patrie”.
La solution à deux Etats, fondée sur le droit international, reste la seule voie viable vers la paix et la stabilité, a-t-il ajouté.
“Nous sommes nés ici, nous avons vécu ici et nous resterons ici”, a-t-il dit, saluant les nations arabes pour leur soutien aux Palestiniens.
Les remarques de M. Trump ont également été dénoncées par le Hamas, qui les a qualifiées de tentative de justifier le contrôle des Etats-Unis et d’Israël sur Gaza.
“Nous condamnons fermement et rejetons les déclarations du président Trump, qui visent à expulser de force notre peuple de ses terres”, a déclaré le Hamas dans un communiqué de presse, avertissant qu’une telle rhétorique aggraverait les tensions dans la région.
Le Hamas a promis que ni lui ni le peuple palestinien ne permettraient à une puissance étrangère d’imposer sa tutelle sur Gaza.
Le Hamas a également exhorté la Ligue arabe, l’Organisation de la coopération islamique et les Nations Unies à organiser une réunion urgente pour aborder la question et prendre des mesures fermes contre tout plan de déplacement forcé.
Mardi, M. Trump a proposé que les Etats-Unis deviennent “propriétaires à long terme” de la bande de Gaza, suggérant que les Palestiniens déplacés dans l’enclave soient relogés de manière permanente.
Il n’a pas non plus exclu la possibilité que les Etats-Unis envoient des troupes à Gaza. “Si c’est nécessaire, nous le ferons”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à la Maison Blanche.