L’OPEP+, qui regroupe l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, a annoncé jeudi de nouvelles réductions de production pour l’année prochaine afin de soutenir les prix du pétrole, qui ont récemment chuté en raison d’un contexte économique affaibli.
Après une réunion virtuelle des ministres du Pétrole de l’OPEP+, l’OPEP a déclaré dans un communiqué jeudi soir que son secrétariat “a pris note de l’annonce” de plusieurs pays de l’OPEP+ de réduire en outre un total de 2,2 millions de barils par jour (bpj) pour le premier trimestre de 2024, ce qui vise à soutenir “la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers”.
Ces réductions seront tirées des quotas adoptés lors de la dernière réunion ministérielle de l’OPEP+ en juin. Elles s’ajouteront aux réductions volontaires de la production annoncées par les pays de l’OPEP+ en avril et dureront jusqu’à la fin de 2024, selon le communiqué de l’OPEP.
L’Arabie saoudite, leader de facto de l’OPEP, prolongera sa réduction volontaire de production de 1 million de bpj, en vigueur depuis juillet, jusqu’à la fin du premier trimestre 2024, tandis que la Russie, l’un des principaux alliés de l’OPEP, réduira ses exportations de pétrole de 500.000 bpj, par rapport à la réduction de 300.000 bpj actuellement en vigueur, jusqu’en mars prochain.
D’autres pays de l’OPEP+, dont l’Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman, ont promis des réductions moins importantes pour le premier trimestre 2024, a affirmé l’OPEP.
Toutefois, le communiqué précise que les nouvelles réductions de production seront “restituées progressivement en fonction des conditions du marché” afin de “soutenir la stabilité du marché” après le mois de mars de l’année prochaine.