
Les partis d’opposition sud-coréens ont déposé vendredi une motion de destitution contre Choi Sang-mok, vice-Premier ministre chargé des affaires économiques, qui est devenu président par intérim en décembre dernier à la suite des destitutions du président Yoon Suk-yeol et du Premier ministre Han Duck-soo.
Le principal parti d’opposition, le Parti démocrate, et quatre autres partis mineurs ont déposé cette motion de destitution pour quatre raisons, dont l’implication présumée de M. Choi dans l’imposition bâclée de la loi martiale par le président Yoon et son refus de nommer un juge de la Cour constitutionnelle pendant plus de trois semaines.
En raison du refus de M. Choi, la Cour constitutionnelle, composée de neuf membres, n’en compte actuellement que huit.
La Cour constitutionnelle a prévu de décider de la destitution du Premier ministre Han Duck-soo le 24 mars.
La motion de destitution contre M. Han avait été adoptée par l’Assemblée nationale, contrôlée par l’opposition, le 27 décembre de l’année dernière, à la suite de la destitution du président Yoon le 14 décembre.
M. Yoon avait déclaré une loi martiale d’urgence dans la soirée du 3 décembre, mais celle-ci avait été révoquée par l’Assemblée nationale quelques heures plus tard.