Lutte contre le VIH/SIDA: Toussaint Ngundoli appelle le Gouvernement à s’engager réellement

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Le Gouvernement congolais devra réellement s’engager dans la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, qui sont financées malheureusement en grande partie par les partenaires extérieurs dont le Pepfar et le Fonds mondial.

Ce pressant appel a été lancé par le Coordonnateur national de l’Ong nationale « Jeunesse espoir » lors d’un entretien, peu avant la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA (Jms), édition 2024 sous le thème : «  Suivons le chemin des droits ».

« Chaque année, nous lançons un message au niveau national et international. Et donc, relativement à la thématique de la dernière JMS, édition 2024: « donner le leadership à la communauté », explique-t-il. « Je pense que l’Etat et ses partenaires devraient réellement s’y investir, travailler plus à la base là où il y a de problème. Parce que lors des interventions si on rate la base, c’est fini. Tout est biaisé. C’est nous qui sommes à la base. C’est nous qui travaillons avec les malades qui sont à la maison et dans les centres de santé alors que l’Etat et les partenaires ne les connaissent même pas. C’est nous qui sommes avec eux. Et donc, s’il faut vraiment donner le leadership aux communautés, il faut commencer par nous accompagner. Il faut faire respecter la Loi portant protection des PvVIH », a déclaré le Coordonnateur national de l’Ong « Jeunesse espoir », Toussaint Ngundoli.

Selon cet activiste, cette loi n’est pas respectée, parce que sur le terrain, quelques structures de prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PvVIH) font payer les services à leurs patients. « Ce qui est contradictoire à la loi, et n’est pas non plus acceptable lorsqu’on sait que la plupart des patients qui fréquentent ces structures n’ont pas assez de moyens ». Un cri de détresse, qui doit interpeller tous les intervenants.

Le Coordonnateur national de « Jeunesse espoir » a poursuivi en ces termes : « aujourd’hui, les structures de prise en charge font payer la consultation aux PvVIH. C’est un problème sérieux pour le pays. Avec cela, comment nous allons arriver à supprimer la charge virale, comment nous allons continuer à maintenir les PvVIH dans le traitement parce que la plupart n’ont pas de moyen pour payer la consultation et payer parfois pour d’autres services. (…) le président de la République doit s’engager réellement pour la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme sinon si on nous laisse cette situation perdurer demain lorsque les partenaires vont partir, les PvVIH, les tuberculeux vont se prendre en charge avec tous les risques pendant qu’il y a un gouvernement.  Nous demandons un accompagnement significatif du Gouvernement et des partenaires qui appuient surtout nous, les organisations des personnes vivant avec le VIH ».

Prince Yassa

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