“Les évidences actuelles du Mpox et l’implication de la riposte en République Démocratique du Congo”, tel est le thème de cette journée scientifique organisée ce jeudi à l’Institut national de recherches biomédicales, INRB, en vue d’éclairer l’opinion publique sur cette épidémie et voir comment limiter son impact sur terrain. Les intervenants ont prouvé que la maladie existe depuis 54 ans et nécessite une bonne surveillance afin de protéger la population dont la santé est menacée.
Il était question au cours de cette séance hautement scientifique, de partager les informations fiables concernant l’épidémie Mpox qui sévit dans plusieurs provinces du pays. Dans leurs exposés, les orateurs ont fait savoir que le virus a une grande affinité avec la peau ; et que les contacts avec les rongeurs et les écureuils sont des contacts à haut risque. La transmission elle est zoonotique, c’est-à-dire de l’animal à l’homme, mais elle est également interhumaine. S’agissant des symptômes, le Mpox se manifeste notamment par des fièvres et l’éruption cutanée. Dans leurs explications, les orateurs ont informé que le Mpox a un traitement symptomatique, car il n’existe pas à ces jours, des traitements spécifiques. A les en croire, la surveillance reste le moyen de contrôle efficace, y compris la prise en charge et la sensibilisation, en attendant la vaccination. Le professeur Steve Ahuka de L’INRB a invité la population à la prudence pendant cette période, tout en observant les mesures barrières édictées par les équipes de riposte.
“La maladie existe en RDC depuis 54 ans. Il ya plusieurs coins qui sont déjà affectées. Il se manifeste à travers les éruptions cutanées et au niveau des organes génitaux. Éviter de toucher les malades avérés à l’hôpital et contrôler sa sexualité. Le traitement est sympathique. Il n’existe pas des traitements spécifiques. Les mesures d’hygiène, notamment, porter des gants, se laver systématiquement les mains, reste des mesures de prévention”, a déclaré le professeur Steve Ahuka.
Au nom de l’Institut national de la santé publique, le professeur Pierre Akilimani a estimé que la population doit être informée et sensibilisée afin de savoir se protéger.
“Ces évidences vont aider les équipes de riposte à bien communiquer sur terrain pour lutter contre la propagation du virus et orienter la riposte”, a-t-il expliqué.
A travers cet état des lieux, les participants sont alors outillés pour faire un travail de terrain dans le but de limiter la fréquence de transmission de cette maladie Mpox, car plus de 22 provinces de la République Démocratique du Congo sont déjà affectées.
Jonsard Mikanda