La reprise des cours n’a été effective le lundi 6 janvier dans les écoles de la sous-division éducationnelle de Njiapanda Manguredjipa, territoire de Lubero.
La société civile locale qui livre l’information, indique que c’est une conséquence de la recrudescence des attaques armées des présumés rebelles qui se sont accentuées dans la zone.
Au moins 90 personnes sont mortes en l’espace d’une semaine lors des incursions rebelles, poussant ainsi les partenaires éducatifs à fuir la zone, renseigne Samuel Kagheni, président de la société civile en secteur de Bapere.
“Vers le 31, on a tué des gens presque partout et automatiquement, cela a poussé les familles avec les enfants, les écoliers, à quitter la zone pour se réfugier dans des lieux qui sont un peu sécurisés. Cela automatiquement joue sur le calendrier scolaire.”
Cet acteur exhorte les autorités gouvernementales à pacifier la zone, car selon lui, cette situation peut handicaper l’éducation des enfants.
Loup solitaire