La crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue de faire rage, malgré les multiples tentatives de médiation internationale. Ce mercredi 21 Août 2024, les ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais à savoir : Thérèse Kayikwamba et Olivier Nduhungirehe se retrouvent à Luanda, capitale Angolaise, pour une nouvelle session des pourparlers, sous la facilitation du président Angolais, João Lourenço.
Les espoirs de voir une solution durable à ce conflit sont de nouveau mis à l’épreuve. En dépit d’un cessez-le-feu officiellement décrété lors de la précédente rencontre, les affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, n’ont cessé. Les violations répétées de cet accord de trêve ont alimenté le scepticisme quant à la sincérité des parties prenantes.
Le président Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine, a présenté aux présidents congolais et rwandais une proposition d’accord de paix lors de ses récentes visites à Kinshasa et à Kigali le 11 et 12 Août dernier. Ce plan, élaboré suite à des discussions entre les experts des deux pays, prévoit notamment un désengagement des forces étrangères du territoire congolais et la neutralisation des groupes armés.
Cependant, les progrès restent lents et les divergences profondes. Le Rwanda continue de nier toute implication dans le conflit, tandis que la RDC accuse formellement son voisin d’agression. Malgré ces obstacles, la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) s’est dite optimiste quant à l’issue de la crise lors de son dernier sommet. João Lourenço a souligné l’importance de trouver une solution pacifique et durable à ce conflit qui a des répercussions sur toute la région.
Les discussions portent notamment sur les modalités de mise en œuvre du cessez-le-feu, le retrait des forces étrangères, et le désarmement des groupes armés.
Orchidée