Pour mettre un terme aux embouteillages et optimiser la collecte des amendes transactionnelles ou forfaitaires dans la ville de Kinshasa, les 10 actions ci-dessous peuvent être salvatrices :
1) réhabiliter et illuminer toutes les avenues impraticables en utilisant des matériaux durables;
2) construire de nouvelles avenues et de grandes fourrières en vue de mieux garder les véhicules que la police saisit pour mauvais stationnement ou abandon sur la voie publique;
3) mettre un terme à la construction des routes fragiles ou à usage unique, ne durant que quelques mois. L’ETAT doit faire appel à des ingénieurs extérieurs en raison de leur main d’œuvre hautement qualifiée et de leur éthique avérée;
4) la construction urgente des infrastructures modernes de signalisation en vue de mieux capter les recettes dues à la contravention routière tout en rendant le respect du code de la route obligatoire;
5) mettre en œuvre un système informatisé pour mieux capter les contraventions routières grâce à la vidéo-verbalisation, aux caméras de surveillance routière, et aux radars automatiques;
6) organiser des formations en faveur de la police des contraventions routières et d’autres formations sur la gestion intégrale de l’Ecosystème du transport routier;
7) pour réduire davantage la congestion du trafic et centupler les recettes non fiscales dans ce secteur à Kinshasa, il faut instaurer les péages urbains, à l’entrée de la ville;
8) rééduquer les usagers de la route tout en rendant obligatoire la formation de qualité dans les auto-écoles pour les conducteurs dont le manque de permis de conduire sera désormais répréhensible;
9) prévoir des sanctions très sévères à l’encontre des policiers des contraventions routières pour mieux canaliser les recettes publiques et fluidifier la circulation;
10) juguler la complaisance, la corruption et les détournements de l’argent du trésor public alloué à la construction et à l’entretien des routes.