Prélude d’un Gouvernement d’union nationale: Les consultations remballées par l’AAP Théophile Mbemba 

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Si à l’Union sacrée, l’on observe une levée des boucliers pour se faire recevoir par le meneur des consultations politiques devant déboucher à la formation d’un gouvernement d’union nationale, à l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP), parti politique de l’Opposition radicale cher à Théophile Mbemba Fundu, le refus est catégorique. Cette formation politique rejette fermement ces consultations initiées par la Présidence de la République en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale, les jugeant de « superflues et sans issue à la crise ».

En lieu et place de ces consultations en cours, le parti cher au professeur Théo Mbemba Fundu di Luyindu appelle à une fusion des processus de Luanda, Nairobi et du Pacte de la CENCO-ECC. Objectif, indique AAA par la signature de son président nationale : construire une paix durable en RDC et dans la région des Grands Lacs, gage d’une paix durable »

En effet, dans un communiqué parvenu aux rédactions, Théophile Mbemba note que « seul un dialogue inclusif et souverain, qui prenne en compte les causes lointaines et actuelles, intégrant tous les acteurs directs et indirects, cachés et visibles, nationaux, sous-régionaux et internationaux, permettra au peuple congolais de renouer avec le pacte républicain rompu, celui de l’Accord global et inclusif de Sun City ». L’AAP estime que la situation actuelle impose un réexamen des stratégies nationales pour sortir le pays de l’impasse.

Théophile Mbemba et son parti politique ne décolèrent pas. « La guerre persistante dans l’Est de la RDC, la misère croissante, la mauvaise gouvernance et la crise de légitimité post-électorale de 2023 nécessitent une approche plus pragmatique et patriotique. La situation socio-politique en RDC est telle que le pays ressemble à un malade dans un état de coma, au chevet duquel s’affairent des médecins spécialistes de divers horizons. La crise est multiforme. Le dire, est une lapalissade. Le tableau est sombre », fulmine de rage cette formation politique.

 

Manque de solutions concrètes pour restaurer la paix et la stabilité

Ne faisant pas de cadeau aux sociétaires de l’Union Sacrée de la Nation et à leurs animateurs, l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès dénonce avec véhémence « la crise multidimensionnelle qui secoue la République Démocratique du Congo » et « la détérioration sans commune mesure de la situation sécuritaire, sociale et politique actuelle du pays ».

Aussi, ce parti exprime-t-il sa profonde préoccupation quant aux violations graves des droits humains et au manque de solutions concrètes pour restaurer la paix et la stabilité. « Nous avions toujours souligné le caractère capital de la nécessité d’organiser et d’assurer une prise en charge adéquate de nos forces de sécurité et de défense pour défendre l’intégrité du territoire et la souveraineté nationale », souligne Théophile Mbemba Fundu dans ce communiqué officiel de son parti.

C’est pourquoi, l’AAP demande aux Congolais à rester unis, à faire preuve de résilience et à rejeter toute tentative de manipulation et de division, en même temps qu’elle rappelle également l’importance du respect de la Charte des Nations Unies, notamment sur l’intangibilité des frontières et la non-ingérence des pays voisins dans les affaires internes de la RDC.

« Nous invitons la population congolaise à l’unité, à la résilience, au rejet de toute tentative de manipulation, des discours de division et de haine, et à se mobiliser pour défendre notre intégrité territoriale et notre souveraineté nationale “, martèle Théophile Mbemba Fundu. Alors que la RDC traverse l’une des périodes les plus complexes de son histoire politique contemporaine, l’AAP appelle à une prise de conscience collective et à des décisions courageuses pour éviter un effondrement du pays.

A l’USN, la machine politique au pouvoir, un membre de cette plate-forme s’est refusé à tout commentaire de AAP, estimant que ce parti politique « est libre de donner sa position comme il l’entend ». Car, a ajouté de cadre, chacun garde son idéal et ses convictions politiques.

Willy Kilapi

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