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Avec l’appui de la Banque mondiale à travers le projet Transforme, le ministère du Genre, Famille et Enfant a organisé, du 22 au 23 Janvier 2025, l’atelier national de validation du document (draft 1 Enrichi) de la Stratégie nationale de l’autonomisation économique de la femme en Rdc (SNAEF). Selon un rapport synthèse élaboré à cet effet, deux temps forts ont marqué le premier jour dudit atelier.
Pour le premier temps, il nous revient que dans les discours, les orateurs que sont la Secrétaire générale au Genre, Famille et Enfant ; de la Secrétaire générale aux petites et moyennes entreprises ; du Représentant-pays de l’ONU-Habitat et de la ministre du Genre, Famille et Enfant, se sont appesantis sur le processus d’élaboration du document de la SNAEF dont la validation faisant l’objet de ces assises, est considérée comme un jalon important dans la promotion de l’égalité de genre et l’autonomisation économique des femmes et un levier significatif pour le développement durable.
Et cela rentre dans la version éclairée du président de la République, Champion de la masculinité positive, laquelle vision est centrée notamment sur l’équilibre de Genre, la promotion du statut juridique et l’autonomisation économique de la femme. Ainsi, cette cérémonie a été suivie de la présentation du Draft 1 de la SNAEF ainsi qu’à la constitution des Groupes de travail.
Le second temps constitué de la partie technique, était axée sur la présentation du Document de la stratégie nationale de l’autonomisation économique de la femme en Rdc par le Consultant a été suivi d’un jeu des questions-réponses et enfin la composition des Groupes de travail en fonction de 4 axes du Document de la stratégie nationale de l’autonomisation économique de la femme congolaise a été mise en place.
Au sujet de la présentation du Draft, le consultant a mis un accent particulier sur la vision spécifique de cette stratégie qui est libellée en ces termes : « Bâtir une République où chaque femme, sans distinction de statut économique, social ou géographique, accède équitablement aux ressources économiques, aux opportunités et aux décisions, contribuant ainsi à une société inclusive, prospère et résiliente ».
Disons que cette vision qui se fonde sur la Politique nationale Genre, élaborée en 2009, dont la vision globale est de « Bâtir avec tous les acteurs une société sans discrimination où les hommes et les femmes, les files et les garçons ont les mêmes chances et droits de participer à son développement et de jouir des bénéfices de sa croissance ».
La Stratégie nationale d’autonomisation économique de la femme en Rdc s’articule autour des axes ci-dessous : l’amélioration de l’accès des femmes et des jeunes filles à l’éducation, à la formation professionnelle et à l’acquisition des compétences ; l’amélioration de l’accès des femmes aux opportunités économiques et l’amélioration de la participation des femmes aux instances de prise de décision en matière économique et politique.
Elle prévoit certains mécanismes de sa mise en œuvre, notamment les mécanismes de mobilisation des ressources et de financement de la stratégie : les mécanismes de suivi et d’évaluation des activités de la stratégie ; le cadre institutionnel de coordination et de mise en œuvre de la SNAEF.
Présentation des rapports des groupes de travail
Le groupe 1 était composé de 7 personnes. Il s’est occupé de l’axe stratégique 1 qui porte sur : l’amélioration de l’accès des femmes et des jeunes filles à l’éducation, à la formation professionnelle et à l’acquisition des compétences.
Selon le document remis au Groupe Le Quotidien Sarl, il s’agit en effet de l’acquisition de compétences, de connaissances et de savoir-faire technique et professionnel par le biais de l’éducation et de la formation technique et professionnelle ou mieux l’investissement dans le capital humain de la femme est un aspect de son autonomisation économique.
Concernant le groupe 2, il était composé de 8 membres et a travaillé sur l’axe stratégique 2 qui porte sur : Amélioration de l’accès des femmes aux opportunités économiques. Ce groupe a traité les mêmes questions que le groupe précédent, notamment sur les questions suivantes : les actions proposées sont-elles pertinentes ? Les actions proposées sont-elles bien fouillées ? Y-a-t-il des actions qui manquent, si oui, lesquelles ?
Le groupe a formulé plusieurs recommandations, notamment : inciter les jeunes filles à embrasser les filières techniques ; (Sous axe 3) Alléger les conditions d’éligibilité des femmes entrepreneures à l’accès aux financements ; Sensibiliser les femmes à formaliser leurs entreprises, etc.
Le groupe 3 qui s’est penché sur l’axe 3 de la SNAEF : Analyse des risques et mesures d’atténuation. Il était composé de 6 personnes. Le groupe 3 a aussi formulé des recommandations ci-après : intégrer les ministères de la Jeunesse, Budget, Finances et Plan dans le comité de pilotage ; intégrer la Direction de coordination, suivi et évaluation des ONGs/Associations parmi les structures et services spécialisés du ministère du genre, Famille et Enfant dans le comité de coordination ; proposer une révision de la nomenclature budgétaire en vue du budget sensible à tous. Ce rapport a été adopté par la plénière.
Terminons par le groupe 4 qui a trouvé que les mécanismes proposés sont pertinents et que leur articulation est cohérente. Le Groupe a compris que les rôles et missions leur confiés sont satisfaisants.
Ce groupe recommande d’intégrer nos amendements sur le mécanisme de mise en œuvre et la mobilisation de ressources dans la stratégie ; considérer le risque de la non tenue de la réunion du comité de pilotage pour la non disponibilité des autorités politiques ; respecter scrupuleusement la loi sur la passation de marché ; intégrer scrupuleusement la loi sur la passation de marché ; intégrer le principe de l’inclusivité pour les catégories de personnes vulnérables et cibles non atteint (personne vivant avec handicap, femmes vivant en milieu rurale, femmes VGV, les déplacés, etc.).
JMNK