Lequotidien
Sur le plan politique, l’actualité en République Démocratique du Congo reste dominée par la crue de la rivière N’Djili qui a causé plus de 30 morts et beaucoup de dégâts matériels. L’on note aussi la publication par la CENI de sa feuille de route 2025-2028, diversement apprécié par l’opinion nationale et internationale. Sur le plan économique, l’on évoque le cas de la Snel Sa qui vit de mauvais jours et la Première ministre qui se retrouve à Abu Dhabi avec un œil sur la situation humanitaire du pays.
INFORMATIONS POLITIQUE
« 30 morts et scènes apocalyptiques à Kinshasa », c’est le titre du Journal AFRICA NEWS qui informe que l’inondation a submergé des quartiers entiers, laissant derrière elle un paysage de désolation, de tristesse et de choc. C’est pour la première fois que cette catastrophe qualifiée de naturel par le gouvernement atteigne cette ampleur. Les eaux de pluie ont envahi de nombreuses habitations, emportant tout ou presque sur leur passage. Ces eaux ont atteint 3 mètres de hauteur dans certains quartiers obligeant les habitants à se cacher sur les toits de leurs maisons.
« Kinshasa sous les eaux, Tshangu coupé du reste de la ville : quand la nature rappelle l’inaction de l’autorité urbaine », écrit ECONEWS, qui relate qu’une nuit de pluie intense a suffi pour plonger Kinshasa dans le chaos. Inondation meurtrière, quartiers submergés et axe vital paralysé. Le boulevard Lumumba, seul lien entre le district surpeuplé de la Tshangu – abritant l’aéroport international de Ndjili – et le reste de la capitale, a été coupé par la crue de la rivière Ndjili, isolant des milliers d’habitants. Alors que la ville compte ses morts et ses dégâts, le gouverneur Daniel Bumba, accroché à un décompte macabre, est accusé d’inaction. Son slogan : Kinshasa ezo bonga (Kinshasa va briller) n’est plus qu’une coquille vide. L’urgence est totale, mais les réponses se font attendre.
De son côté, FORUM DES AS mentionne : « Kinshasa sous les eaux, mais débout : Le gouverneur Daniel Bumba déclenche l’opération ‘’point-à-temps’’ pour redonner souffle à la voirie urbaine ». Frappée de plein fouet par des pluies diluviennes les 4 et 5 avril, la ville de Kinshasa a vu ses rues se transformer en torrents, ses chaussées se fissurer sous la violence des intempéries, et sa circulation plonger dans une anarchie inquiétante. Mais loin de céder au découragement, l’Exécutif provincial, sous l’impulsion du gouverneur Daniel Bumba, à réagir avec promptitude et détermination. A peine les eaux retirées, l’autorité urbaine lançait l’opération ‘’Point-à-temps’’, une riposte technique et stratégique à la détérioration brutale du réseau routier.
Pour sa part, LE QUOTIDIEN écrit : « Kinshasa dans l’eau et 32 morts enregistrés ». Ce journal rappelle que ce qui est arrivé à Kinshasa était déjà annoncé et alerté par la Metelsat. Pour cette Agence, Kinshasa la capitale devra connaître des fortes pluies aux mois de Mars et de Mai 2025. Malheureusement, aucune disposition n’a été prise par la ville pour éviter de déplorer les dégâts enregistrés ce jour. Aussi, pour ce service public, le pire n’est pas encore passé et attire l’attention des autorités compétentes sur la nécessité de prendre des dispositions nécessaires pour les populations résidantes.
A ce sujet, Monsieur Serge Entikum Anza, ancien candidat gouverneur de la ville de Kinshasa, repris dans le même Journal, s’interroge : « Inondations à Kinshasa : Combien de morts faudra-t-il encore pour que l’on agisse ? », avant de se poser 5 questions fondamentales : Où est passé le nouveau Code de l’Urbanisme et de l’Habitat ? Que reste-t-il du plan de délocalisation des sites à risques ? Et la cité de Mukilango ? Quid du plan urbain de référence national ? Pourquoi l’Etat continue-t-il à légitimer les occupations illégales ?
Pour le journal LE PHARE, « Kinshasa : la situation reste apocalyptique ». Ce journal constate que ce qui est arrivé a toujours été alerté par les scientifiques. Ces derniers ne cessent de fustiger le manque de routes dont la capitale congolaise fait montre. Comment expliquer qu’une mégapole comme Kinshasa, de plus ou moins 15 millions, n’ait qu’une seule voie qui mène à l’aéroport ? Laquelle relie l’Est à l’Ouest !
Sur un autre chapitre, FORUM DES AS titre : « Législative 2028 : La CENI dévoile sa feuille de route pour des scrutins plus transparents ». A travers ce geste, la CENI prend l’engagement de ne plus revivre l’impréparation de précédentes élections. Nous ne voulons plus subir l’impréparation. Cette feuille de route est notre contrat collectif pour des élections maitrisées, a déclaré Denis Kadima.
Pour LE QUOTIDIEN qui reprend la même information, cette feuille de route constitue notre boussole pour les années à venir, un outil de planification rigoureuse et un gage d’engagement de la CENI à remplir sa mission avec loyauté, dans le respect de la constitution, des lois de la République et des standards internationaux.
INFORMATIONS ECONOMIQUES
AFRICANEWS titre : « La Snel SA vit de mauvais jours ». De façon unanime, révèle ce Journal qui cite les sources interrogées dans ce dossier, la transparence et le souci d’une gestion orthodoxe portés par ce nouveau Conseil d’administration venus bousculer certaines mauvaises habitudes. C’est devenu un casus belli.
Le même journal écrit : « Suminwa boxe sur deux rings ». Alors qu’elle prendra la parole devant cette tribune internationale pour promouvoir les opportunités d’investissement en Rdc, la Première ministre a en même temps entrepris de gérer simultanément les conséquences des pluies diluviennes qui se sont abattues sur les provinces de Kinshasa et du Kongo Central, la nuit de vendredi 04 au samedi 05 avril dernier, prouvant ainsi ses capacités à boxer sur deux voire plusieurs rings au même moment. Ces intempéries ont endeuillé la capitale, faisant près de 30 morts, et occasionné d’importants dégâts matériels, rappelant la vulnérabilité du pays face aux aléas climatiques.
ECONEWS qui revient sur la même actualité révèle : « Entre crise humanitaire et vision économique : Judith Suminwa à Abu Dhabi, le double défi d’une Première ministre en mouvement ». Alors que des pluies diluviennes ont frappé Kinshasa et le Kongo Central dans la nuit du 4 au 5 avril 2025, causant mort d’hommes et d’importants dégâts matériels, la Première ministre Judith Suminwa incarne un équilibre audacieux ; défendre les intérêts économiques de la Rdc au Annual Investment Meeting Congress (AIM Congress 2025) à Abu Dhabi, tout en, pilotant la crise depuis l’étranger. Accueillie ce weekend aux Emirats par Cheih Shakhboot Ben Nahyan, ministre d’Etat au ministère des Affaires étrangères, Mme Suminwa plaide pour des investissements transformateurs dans les secteurs miniers, agricoles et numériques, malgré les défis climatiques. Entre gestion d’urgence coordonnée par son Gouvernement et plaidoyer pour une structure mondiale équilibrée, son double rôle symbolise la résilience congolaise, renforcée par les leçons de la journée Simon Kimbangu. Un message clé : transformer des vulnérabilités en opportunités, avec l’ambition de positionner la Rdc comme pilier incontournable de la croissance africaine.
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