
Africa Communication Groupe (ACG), en collaboration avec la Fondation Gates, a organisé le jeudi, 20 mars 2025 à Dakar, capitale de la République du Sénégal, un atelier de formation sur le rôle fondamental de la communication dans la lutte contre la tuberculose.
Tenu en marge de la journée mondiale de lutte contre cette maladie, célébrée le 24 mars de chaque année, cet atelier visait à permettre aux médecins et chercheurs à mieux maîtriser la communication pour un meilleur partage des connaissances et une meilleure sensibilisation des communautés.
S’exprimant à cet effet, la Spécialiste en communication en santé publique, Mme Armelle Nyobe, visiblement très émue, à l’issue de cette journée, a fait savoir que cet atelier a permis de casser les barrières de communications qu’il y a entre le médecin et le patient.
« On a compris que pour atteindre nos objectifs, il faut que l’on communique plus et mieux, non seulement avec les patients mais aussi avec la communauté (…). Il faut éviter le jargon médical. Nos termes sont très techniques. Cette journée sur la communication nous permet d’atteindre nos cibles sur la gratuité du traitement, la contagiosité, les effets secondaires, les rechutes… C’était une journée enrichissante qui nous permet d’améliorer notre prise en charge. Nous avons d’autres idées comme de développer le plateau télé, à la radio pour que les patients ou même la communauté puisse avoir accès à l’information », a-t-elle indiqué en substance.
Même son de cloche pour la Pneumo-Phtisiologie, le Docteur Aminata Diop, qui estime important pour les médecins de simplifier les messages et avoir en considération la personne à qui « on délivre ce message-là ». C’était une journée enrichissante en communications d’abord sur la santé, en suite sur les résultats de recherche.
Soulignons que l’objectif retenu pour cet atelier valait tout son sens car, la tuberculose demeure une menace majeure pour la santé publique en Afrique, malgré les progrès réalisés dans sa prévention et son traitement.
Ainsi, le thème de cette journée mondiale : « Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose : nous engager, investir et agir concrètement », devra interpeller, en amenant les décideurs, bailleurs et les acteurs de la société civile vers l’éradication de cette maladie qui fait encore malheureusement des victimes en Afrique.
Prince Yassa