
Au cours du briefing animé, le lundi 14 avril 2025, au studio maman Angebi de la RTNC, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie Nationale, Daniel Mukoko Samba, a rassuré tous les Congolais que malgré la situation de guerre que connaît la RDC, son économie reste résiliente, confiante et tient encore sur ses deux pieds.
Plusieurs questions économiques ont été abordées lors de ce briefing, notamment la stabilité du taux de change, les prix des biens de consommation de biens de première nécessité, la création illusoire d’une CADECO prétendument évoquée par les agresseurs de la RDC…
À cette occasion, le patron de l’économie nationale a expliqué que la particularité de ce gouvernement réside dans une meilleure coordination qui a conduit à la stabilité du taux de change, des prix des produits pétroliers et des biens de consommation de première nécessité.
Profitant de cette occasion, Daniel Mukoko Samba a insisté sur le fait que le gouvernement met tout en œuvre pour soutenir les opérateurs économiques de la partie occupée par l’agression. Il a aussi balayé d’un revers de la main la prétendue création d’une CADECO qui va n’exister que de nom dans cette partie du pays, tout en précisant que « le Congo ne bradera pas sa souveraineté monétaire et restera un et indivisible ».
Le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens pour financer la guerre
D’un ton rassurant et connu pour ses leçons pédagogiques, le patron de l’Economie congolaise a expliqué aux médias que « la Banque Centrale du Congo fait un effort extraordinaire pour soutenir le franc congolais et maintenir la stabilité du taux de change, en intervenant sur le marché de manière régulière », a fait savoir Daniel Mukoko. Les dépenses ont fortement augmenté du côté des finances publiques, parce qu’il faut financer la guerre, et parce que « le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens pour financer la guerre », a renchéri Daniel Mukoko, dans ce briefing de presse.
Daniel Mukoko a indiqué qu’il arrive que les recettes mensuelles ne couvrent pas les dépenses du mois, mais que ce financement additionnel s’effectue « de manière saine, sans créer de l’inflation ou de l’instabilité sur le marché de change ».
Le professeur Daniel Mukoko a, en outre, salué la stabilité du cadre macroéconomique actuel en RDC, qui est nettement plus stable que lorsque le gouvernement était investi. « Nous avons démarré le deuxième mandat du Chef de l’État avec des engagements forts que le Président avait pris vis-à-vis du peuple congolais. Nous avions une situation macroéconomique qui était plutôt instable au moment où le gouvernement était investi. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, de la même manière il y a des efforts qui ont été faits pour certains produits de base comme les produits pétroliers et les produits alimentaires de grande consommation », a-t-il expliqué.
Faisant donc l’économie de son adresse, l’orateur a mieux expliqué que « les tendances observées ces dernières années se sont maintenues et se consolident malgré un contexte international incertain. La particularité de ce que le Gouvernement et les autres intervenants dans la gestion macroéconomique font, c’est une meilleure coordination. « Depuis le mois de novembre de l’année passée, la Banque Centrale du Congo fait un effort extraordinaire pour soutenir le franc congolais et maintenir la stabilité du taux de change en intervenant sur le marché de manière régulière ».
Selon le vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, les milieux d’affaires ont confiance dans le Trésor. « Il y a une confiance dans le chef des institutions de la République qui ont en charge de gérer l’économie nationale », a dit M. Mukoko.
Abordant la question des biens de consommation de première nécessité, Daniel Mukoko Samba a insisté que « le gouvernement a fait le pari de diminuer sensiblement les prix de cinq produits de consommation courante dans les cinq prochaines années.
Le vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale a cité le maïs, le manioc, le soja, l’huile de palme et le riz, produits pour lesquels il est envisagé, sur une période de quatre à cinq ans, de diminuer sensiblement les prix.
Daniel Mukoko Samba signale que le gouvernement a lancé un programme agricole volontaire avec des bases agricoles dans lesquelles d’importantes sommes d’argent ont été investies, pour mettre en place de véritables usines de manioc et de maïs, permettant de transformer la production locale en produits qui peuvent être facilement conservés, de manière à stabiliser le marché de ces produits.
Willy Kilapi