A la même occasion, Mme Diao Ying, Secrétaire du conseil d’administration de SICOMINES constate malheureusement qu’avec tout ce qui se passe, les gens veulent faire croire que c’est la partie chinoise qui est de mauvaise foi, ce qui est faux ! « La partie chinoise a fait beaucoup d’efforts, même des sacrifices dans ce projet. Juste après la signature de la convention de collaboration, il y a eu 400 ou 500 millions de dollars Us pour les travaux d’infrastructures qui ont démarrés. A ce moment-là, il n’y avait pas de cuivre, il n’y avait pas de production, il n’y avait que de l’eau, même le gisement, on ne le voyait pas », tonne-t-elle.
C’est un grand risque que les investisseurs ont pris pour se consacrer au développement de la Rdc. C’est pour ça que d’autres investisseurs pensaient que le projet était trop risqué. C’est un projet très bénéfice pour la Rdc. Il n’y a pas de risque pour la partie congolaise. Tout le financement vient des investisseurs chinois avec les prêts des banques chinoises, mais aussi les investissements et les prêts bancaires sont sous garantis des investisseurs chinois.
Ça veut dire que si le projet marche bien, tout le monde sera content, on partage le bénéfice entre les actionnaires. Mais si le projet échouait, ce sont les actionnaires chinois qui prennent les risques de tous les frais bancaires. Les banques, après l’échec du projet ne vont pas venir ici pour se faire rembourser, mais ils vont poursuivre les investisseurs chinois.
Les gens pensent qu’on n’a pas fait assez. Il y a 10 millions des réserves estimés. On a exploité jusqu’à maintenant 10%, soit 1 millions. Mais on a fait 30 millions d’investissements d’infrastructures. Pour quelqu’un qui vient prendre l’argent, on a déjà exploité que 10% et fait 30% d’infrastructures.
Pour sa part, M. Zhu Jing a insisté que le contrat chinois est une coopération stratégique déterminant dans la relation bilatérale entre la Rdc et la Chine. « C’est aussi notre enfant commun. La réalisation des contrats sont les fruits des efforts conjoints des Chinois, surtout des amis Congolais. C’est notre responsabilité commune de protéger notre enfant. C’est de notre responsabilité commune d’améliorer les choses, d’optimiser la gestion pour que cet enfant puisse grandir de façon plus durable », pense-t-il.