
Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias séjourne en Suisse, parce que la Rdc a demandé et obtenu une réunion spéciale du conseil des Nations unies pour les droits de l’homme pour faire le point de la situation que la population vit à Goma depuis plusieurs jours marquée par l’entrée des troupes rwandaises. A leur arrivée, ils ont bombardé les camps de déplacés, ont tué des populations civiles, se sont attaqués au personnel de la Monusco en les tuant, ont tué le personnel de SAMIRDC. Pour le porte-parole du Gouvernement, tous ces crimes ont été commis dans un contexte où ils ont privé la population d’eau et d’électricité, où la population ne voit pas ses droits élémentaires respectés. Il était de notre droit de venir ici pour discuter du sujet avec toutes les conséquences qu’il y a sur les droits de l’homme en Rdc, avec le besoin d’avoir un mécanisme qui nous permettra d’envoyer des enquêteurs sur place et être en mesure de faire le bilan, parce qu’aujourd’hui nous parlons de plus de 3.000 morts.
Le Conseil des droits de l’homme tiendra vendredi prochain, 7 février, à partir de 10 heures, dans la salle XX du Palais des Nations à Genève, une session extraordinaire sur la situation des droits de l’homme dans l’est de la République démocratique du Congo. Les débats seront diffusés en direct sur webtv.un.org (webcast).
Cette 37ème session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme est convoquée à la suite d’une demande officielle soumise le soir du lundi 3 février par la République démocratique du Congo.
La convocation d’une session extraordinaire du Conseil exige le soutien d’au moins un tiers des 47 membres de cette instance [soit au moins seize États membres du Conseil]. À ce stade, la demande de convocation de cette session extraordinaire a été soutenue par les 27 membres du Conseil ci-après : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Belgique, Bulgarie, Burundi, Chili, Chypre, Colombie, Costa Rica, Espagne, France, Ghana, Îles Marshall, Islande, Japon, Kirghizstan, Macédoine du Nord, Malawi, Maroc, Pays-Bas, République de Corée, République dominicaine, République démocratique du Congo, Roumanie, Suisse et Tchéquie.
À ce stade, la demande de convocation a aussi été soutenue par les 21 États observateurs suivants : Australie, Autriche, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie et Suède.
La liste des États signataires [soutenant la convocation de cette session] restera ouvertewebtv.un.org jusqu’à la tenue de la session extraordinaire.
En vue de cette session extraordinaire, le Conseil convoquera, demain, jeudi 6 février, à 10 heures, une réunion d’organisation qui sera retransmise sur le webcast de l’ONU.
JMNK