
Le Syndicat des Magistrats Congolais (SYMCO), à travers ses organes délibérants et statutaires, tient à réagir face à la situation délétère qui prévaut dans la magistrature. Une lettre accusant nos autorités judiciaires a été récemment diffusée, et notre syndicat ne peut rester silencieux.
La semaine passée, une lettre mettant en accusation nos autorités judiciaires a circulé, créant une certaine confusion. En réponse à ce manquement, le SYMCO tient à exprimer sa désapprobation.
Par ailleurs, le SYMCO est actuellement en réunion avec d’autres instances pour faire un compte rendu de la réunion avec le président de la Cour Constitutionnelle.
Le Syndicat des Magistrats Congolais (SYMCO) déplore la campagne orchestrée par des individus mal intentionnés visant à ternir la réputation des autorités judiciaires. Ces accusations infondées, concernant un prétendu détournement de fonds de 70 000 000 CDF destinés à la paie des magistrats non encore nommés par ordonnance présidentielle, sont injustifiées et malveillantes.
Le SYMCO désapprouve fermement la campagne montée de toutes pièces par ces magistrats et les personnes animées par un esprit nuisible, œuvrant au service du mal pour discréditer l’appareil judiciaire et s’attaquer à ses dirigeants, les membres du bureau du CSM.
Le SYMCO condamne avec véhémence l’attitude peu orthodoxe des trois magistrats signataires de la fameuse lettre circulant sur les réseaux sociaux. Il est à noter que les trois signataires ne figurent pas sur la liste des magistrats de Bulungu, et que ladite lettre n’a pas suivi la voie hiérarchique, lui conférant ainsi un caractère fallacieux.
Le SYMCO réaffirme son soutien total aux autorités judiciaires, membres du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature, et invite tous les magistrats à la prudence. Nous devons protéger notre corps judiciaire contre les intoxications et les désinformations soigneusement préparées par des individus malveillants.
Le SYMCO remercie tous les magistrats pour leur confiance renouvelée en la hiérarchie et appelle à l’unité et à la vigilance pour préserver l’intégrité de notre corps judiciaire.
Par Didier Mbongomingi