
L’armée congolaise dénonce cette manipulation du Rwanda, qui voulait se dédouaner de ces actes puisque la population de Bukavu réclame le départ des rebelles dans la ville. Dans un communiqué signé par le porte-parole des FARDC, les Forces loyalistes promettent de tout mettre en œuvre afin de créer des conditions normales de la vie dans cette partie du pays.
« Dans leur folie meurtrière, ces terroristes ont ouvert feu et tiré les roquettes et les grenades sur des populations civiles qui ont réclamé le départ des Rwandais lors du meeting de Corneille Nangaa de ce jeudi à Bukavu”, signale le communiqué signé par le général Sylvain Ekenge.
Les FARDC dénoncent l’intention des rebelles à exterminer les paisibles populations civiles.
“Ce qui prouve à suffisance l’intention manifeste de l’armée rwandaise à exterminer les paisibles populations congolaises dans les zones sous son contrôle “, a fait savoir le porte-parole de l’armée congolaise Sylvain Ekenge.
Par la même occasion, “les Forces Armées de la République Démocratique du Congo présentent leurs condoléances et leur compassion aux familles éprouvées et condamnent fermement cet acte odieux et intolérable posé par une race de sanguinaires qui n’hésite pas à semer la mort et la désolation dans la population”, a conclu le communiqué.
Des sources hospitalières font état de 13 morts et 72 blessés très graves lors de l’explosion d’une bombe à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu qui est contrôlé par les rebelles de la coalition M23/ AFC, soutenus militairement par le régime Rwandais piloté par Paul Kagame, ce jeudi 27 février à la place de l’indépendance. Parmis les victimes de ces atrocités, l’on compte des femmes, des enfants et des hommes, pères des familles.
Mboshi