C’est en présence du présidium, constitué de Christophe Mboso, Modeste Bahati, Jean-Pierre Bemba, Augustin Kabuya, Vital Kamerhe et Jean-Michel Sama Lukonde, que les chefs des partis ont signé ce mercredi, la Charte constitutive de l’Union sacrée de la nation. Cette Charte comprend 76 articles regroupés en 9 chapitres précédés d’un préambule. Elle est le résultat d’un examen minutieux de plusieurs séances de travaux. Mais comme toute œuvre humaine, la Charte est perfectible.
En vue de remporter haut la main les élections de décembre 2023, le président de la République s’est doté d’un grand rassemblement politique cohérent, appelé « Union sacrée de la nation », avec une direction politique capable d’intégrer la diversité des forces politiques et sociales, afin de faire face aux enjeux électoraux futurs, de coordonner avec plus d’efficacité notre action au service de la nation.
C’est ce mercredi dans un hôtel de la place, de la commune de la Gombe, du reste pris d’assaut par des présidents des partis politiques, accompagnés de leurs militants, venus tous signer la Charte de l’Union sacrée de la nation, consacrant leur adhésion à cette grande famille de soutien au président de la République.
C’est dans cette ambiance que Christophe Mboso, un des membres du présidium, a salué tous les chefs des partis membres de l’Union sacrée qui ont marqué leur présence à cette cérémonie de signature de la Charte. « Ces présentes assises sont essentiellement consacrées à la présentation de la Charte de l’Union sacrée, à son adoption par les chefs des partis politiques conformément à l’article 72, et à sa signature.
Avant d’en arriver là, le président de l’Assemblée nationale a un rappel historique, notamment sur les leçons tirées des consultations nationales initiées par le président de la République, Félix Tshisekedi, leçons contenues dans son discours du 20 novembre 2020.
« Au-delà du large consensus sur les objectifs de la gouvernance ainsi plébiscités par les forces vives de la nation, ces consultations ont également mis en évidence à une écrasante majorité le rejet de la coalition entre le Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le changement (CACH). Cette triste confusion est terminée après 2 ans des efforts inlassables pour préserver l’essentiel au sein de cette coalition. Deux années de grâce qui n’auront pas évité une situation de crise persistante et de défiance inacceptables entre les institutions de la République dont je suis le seul garant. C’est pourquoi, j’ai décidé de faire porter le grand projet de refondation du pays par l’ensemble des forces vives politiques et sociales que compte notre pays au sein d’une union sacrée de la nation. Il s’agit d’adhérer aux principes, cadres et valeurs pragmatiques dont je viens de vous lire les grandes lignes. Ainsi, pour rendre effectivement et concrétiser les réformes envisagées, la majorité parlementaire s’étant effritée, une nouvelle majorité est nécessaire pour l’union sacrée. Par union sacrée, j’entend une nouvelle constitution de la gouvernance basée sur l’intérêt supérieur de la nation ».
Pour Christophe Mboso, ce rappel historique nous permet de situer le début du commencement qui est plein d’espoir, prôné par son initiateur, le président de la République. Et d’ajouter qu’à l’issue d’une consultation nationale, dès l’annonce de la rupture de la coalition FCC/CACH et du déboulonnement de l’ancien système, tout ce qui était mis en place est tombé comme un château des cartes, jusqu’à la requalification de la nouvelle majorité parlementaire et à l’identification de celle-ci, suivi de la mise en place d’un nouveau gouvernement de l’union sacrée.
S’agissant de la présentation de la Charte, explique-t-il, elle peut être entendue comme un ensemble des règles constitutives des principes et d’obligations que les signataires s’engagent à respecter et à faire respecter. « La présente charge qui nous a été distribuée et dont vous avez pris connaissance, comprend 76 articles regroupés en 9 chapitres précédés d’un préambule. La charte est le résultat d’un examen minutieux de plusieurs séances de travaux. Certes chartes reste une œuvre humaine, donc perfectible », reconnaît-t-il.
Jean-Marie Nkambua