Cette neuvième session ordinaire de l’ARTAC dont le but est d’évaluer les recommandations prises à Libreville lors de cette élection, pour la septième session ordinaire, et aussi celui de réfléchir sur une nouvelle vision globalisante avec l’intégration du secteur postal, permettra, de proposer non seulement un nouveau plan stratégique pour l’ARTAC, mais aussi de renouveler de nouvelles stratégies organisationnelles devant contribuer encore plus efficacement au développement socio-économique de notre sous-région de l’Afrique centrale.
C’est le Directeur de cabinet, M. Séraphin Umba, qui a lancé les travaux de la 9ème session ordinaire de la conférence des régulateurs (ARTAC), au nom du ministre en charge des Télécommunications et du Numérique. C’était en présence de M. Djibrilla Ballo, chargé de l’Administration et finances à l’UAT et Dr Ally Simba, représentant des Associations régionales des régulateurs (RA) et Secrétaire exécutif de l’EACO.
Dans son discours, Séraphin Umba a indiqué que cette neuvième session ordinaire de la conférence des régulateurs qui a pour thème « Contribution des régulateurs de télécommunications à la stratégie de sécurité des données en Afrique centrale » constitue un moment historique pour les régulateurs. D’abord pour la commémoration de 20 ans d’existence de l’ARTAC qui a été lancée en 2004 à Bangui et ensuite par l’adoption de textes organiques révisés ainsi que le plan stratégique triennal pour améliorer l’appartenance et enfin par le renouvellement du bureau exécutif.
Il a terminé par remercier toute la communauté des régulateurs membres de l’ARTAC pour l’élection de la RDC à travers son régulateur représenté par le Président du Collège de l’ARPTC, M. Christian Katende. « La République est ainsi honorée par cette élection à la présidence de sept structures sous régionales des régulateurs et souhaite un fructueux mandat au Président entrant et sollicite une étroite collaboration du Président sortant », dit-il.
Augmenter l’existant
Dans son discours, Christian Katende, président de l’ARPTC et vice-président de l’ARTAC pense que nous devons bien augmenter l’existant des communications électroniques et bien innover de cette émergence de technologies et de problématiques nouvelles et diverses, de technologies à prendre en charge.
« La transformation numérique est impérative, l’intelligence artificielle à ne pas ranger, les communications satellitaires disruptives, l’intersectorialité indispensable, les expériences vécues à partager. Il est donc essentiel que nous veillons à notre efficacité. Il est donc essentiel que nous veillons à notre efficacité. Il est donc essentiel que nous veillons à notre efficacité », indique-t-il.
Et d’ajouter, voilà pourquoi ces deux jours de travaux nous permettront de nous accorder sur des actions pragmatiques en faveur d’une régulation responsable de notre sous-région. A-t-il invité les participants à contribuer efficacement à ces échanges afin d’aboutir à de bonnes résolutions pour le développement florissant de nos pays respectifs.
Il a aussi encouragé à œuvrer pour la bonne harmonisation de nos cadres réglementaires, pour une bonne expression d’une régulation collaborative entre nous, ainsi qu’avec les associations d’autorités de régulation et autres partenaires que nous avons sollicitées et que nous remercions encore. Cela afin de mieux atteindre nos objectifs d’inclusion numérique dans notre région.
Soulignons que pour la journée du jeudi 14 novembre 2024, deux panels étaient au rendez-vous, dont la souveraineté numérique et la régulation des données : enjeux, défis et perspectives (Panel 1) et l’exploitation du segment spatial et fourniture de Broadband par satellite (Panel 2). Pour ce vendredi, jour de la clôture, un seul panel est au rendez-vous : l’inclusion financière et les bas à sables : comment concilier innovation et accès aux services financiers pour tous.
JMNK