M. Nicolas Kazadi, ministre des Finances du Gouvernement Sama II, était l’invité de l’émission JMK TODAY, animé par M. Jean-Marie Kassamba, patron de Télé 50. SI cette émission à cœur ouvert a abordé plusieurs sujets, le ministre des Finances a répondu à la question du journaliste qui se demandait pourquoi le Gouvernement a arrêté beaucoup de gens dans la province du Sud-Kivu, en faisant référence à l’affaire du député Mwanatchutchu dont le dossier est pendant au niveau de la justice militaire.
Pour Nicolas Kazadi, il s’agit de la même problématique. Et de se demander, est-ce que vous savez que la guerre que nous subissons depuis 30 ans est essentiellement une guerre économique ? Et de renchérir que le président de la République dans sa grande vision, a pris le courage en disant, ‘’asseyons-nous, au lieu de faire mal, faisons ensemble et de manière transparente’’. C’était en juin 2021. Il a proposé Sakima, … c’était pour construire quelque chose.
Pour l’Argentier national, c’est ce que font tous les grands pays. C’est ce qu’a fait l’Allemagne et la France au sortir de la deuxième guerre mondiale. Chez des grands esprits, c’est cela. Il a tendu la main à notre voisin belliqueux pour qu’on se détourne du passé et que l’on construise ensemble. Mais à Kigali, ils ont estimé que c’était un chemin très long pas assez productif et dans les mois qui ont suivi, ils ont commencé à armer le M23.
Pourquoi, parce que c’était plus facile de gagner au noir, avec malheureusement la complicité de certains Congolais dans l’administration, dans tous les corps et vous savez ce qui est en train de se passer avec des procès en cours. C’est de cela que nous parlons.
« Lorsque nous parlons des Congolais aux allégeances nationales douteuses. Je veux plus loin, certains qui sont candidats présidents de la République, sont actionnaires dans des comptoirs situés à Kigali, qui se ravitaillent grâce à ces contre-bandes », révèle Nicolas Kazadi.
Et de soutenir que ce qui les dérangent, ce que nous avons identifié et déverrouillé les éléments qui expliquaient la perpétuation de la guerre dans l’Est. « Et je vous ai dit qu’il y a en qui ont des intérêts à Kigali et il y a en qui sont des candidats de Kigali. Nous savons de quoi il s’agit et nous sommes sereins », martèle-t-il.
Selon lui, à un moment donné, il faut qu’on se projette au-delà des questions du moment. Il ne faut pas alimenter une inutile question, alors qu’il y a beaucoup de points qui ont été abordées. « Je n’ai pas entendu un seul opposant venir nous dire que la gratuité n’était pas bonne, ni la couverture santé universelle ! Comment pensez-vous que nous aurons un débat de qualité, si les opposants veulent rester dans la périphérie ? Notre bilan sera leur point de départ. S’ils n’arrivent pas à mieux comprendre ce que nous voulons, comment est-ce qu’ils feront mieux ? Ils doivent avoir une approche qui n’est pas spéculaire, mais basée sur la réalité », conseille Patrick Muyaya.
JMNK