La NADA (National Aerospace Development Administration ou Administration Nationale du Développement de lEspace créée en 2013, NDLR) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) avait lancé, comme prévu, un satellite de reconnaissance militaire, ce 31 mai à 06h27m, à partir du site de lancement de satellites de Sohae (ou Mer de lOuest) dans lArrondissement Cholsan de la Province Phyongan-Nord.
Et, voici la réaction ou indignation (03-08/06/2023) des Autorités de la RPDC face au sentiment de rejet sui generis des USA (occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 après leur fiasco dagression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) et de leurs forces vassales contre la RPDC;
① « … Nous réagirons, invariablement et puissamment, jusqu’à ce que les USA et leurs forces vassales s’ennuient et admettent que leur choix était erroné, et nous ne nous arrêterons pas de faire ce que nous devons faire.» (03/06/2023; communiqué de KIM Yo Jong, Chef adjointe d’un Département du Comité Central du Parti du Travail de Corée)
② « … L’Organisation Maritime Internationale (OMI ou IMO créée à Genève en 1948, NDLR) devrait;
se débrouiller de connaître, par elle-même, la période de lancement des satellites de notre RPDC et le point de la chute des fusées porteuses de satellite pour prendre ses mesures
être prête à assumer l’entière responsabilité de toutes les conséquences qui en découleraient.»
(04/06/2023; commentaire de KIM Myong Chol, Analyste des affaires internationales de la KCNA -Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréenne- de la RPDC)
③ « … L’Administration Maritime (AM) de la RPDC saisit cette occasion pour réitérer sa position officielle selon laquelle elle;
condamne et rejette la Résolution anti-RPDC injuste et illégale de l’OMI et ne la reconnaît jamais
demande à l’OMI de décrire, dans son document officiel, la position juste de notre RPDC.
Nous attendons la réponse officielle de lOMI à ce sujet.» (08/06/2023; communiqué du porte-parole de l’AM de la RPDC
Récemment (05/06/2023), le Chef (Natasha BROWN) du service de presse et dinformation de lOMI a déclaré, aux médias US, que, si notre RPDC lance des satellites sans préavis, lOMI pourrait en adopter, comme dans le passé, sa Résolution de condamnation. Cette position de lOMI;
est en contradiction directe avec la position existante de lOMI selon laquelle la notification préalable n’est pas nécessaire pour les cas du lancement de satellites conformément aux exigences de la convention et à la pratique coutumière de lOMI
nous oblige d’exprimer nos vives regrets et désagrément envers l’attitude capricieuse de lOMI.
En ce qui concerne le fait que lOMI adopte sa position très inéquitable et partiale à l’égard du lancement de satellites qui est un exercice du droit juste et légitime à la souveraineté de notre Etat, l’AM de la RPDC se permet de clarifier, une fois de plus, la vérité sur sa notification préalable du lancement d’un satellite par la RPDC, afin de promouvoir la compréhension juste et la prise de conscience de la part de la Communauté internationale;
Le 30 mai, nous avons envoyé un e-mail, à lOMI au nom de l’AM de la RPDC, relatif à la notification préalable du lancement d’un satellite, et le Directeur de la Sécurité Maritime de lOMI y a réagi avec sa réponse selon laquelle ladite notification auprès de lOMI nétait pas d’obligation vu les exigences de la convention et de la pratique coutumière de lOMI.
Le même jour, lOMI (ayant son siège à Londres, NDLR) a expliqué à la Reuters (agence de presse fondée en 1851 à Londres, NDLR) que la RPDC avait déjà envoyé sa notification préalable (concernant le lancement d’un satellite) qui était une mesure protocolaire et non une exigence puisque les alertes de navigation seraient distribuées directement aux navires via le WWNWS (ou world-wide navigational warning service ou système mondial d’alerte de navigation).
Il s’agit d’une élucidation explicite de lOMI que le Pays qui veut lancer son satellite na aucune obligation en vertu du droit international de notifier préalablement lOMI, à part l’envoi des alertes de navigation via le WWNWS. En réalité, juste avant notre lancement du satellite, nous avions;
envoyé les données d’alertes de navigation à la Garde Côtière du Japon (ou JCG ou Japan Coast Guard), agence de coordination de la Région, conformément à la réglementation de lOMI
notifié lOMI à ce sujet, de bonne foi comme dans le passé, même si ce n’était pas d’obligation.
Néanmoins, lOMI a adopté sa Résolution incohérent et absurde selon laquelle elle;
condamne fermement notre RPDC pour avoir lancé un missile sans notification préalable appropriée, cela le jour même de notre lancement du satellite
exige que la RPDC respecte, strictement, les dispositions de la notification préalable dans le cadre du WWNWS.
Nous ne nous sommes pas empêchés de;
déplorer que cette institution spécialisée de l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui n’est ni une agence de surveillance maritime ni une organisation non-gouvernementale dun Pays mais qui devrait être fondée sur l’impartialité et le professionnalisme, ait fait preuve d’une position et d’une attitude aussi illogiques et absurdes
contester la dénonciation par lOMI de l’exercice du droit de notre État à l’autodéfense légitime consacré à réagir aux menaces militaires des USA et de leurs forces vassales comme une activité illégale qui viole la Résolution du Conseil de Sécurité (CS) de l’ONU.
L’OMI;
est une agence spécialisée de l’ONU dont la mission est de promouvoir la coopération technique entre les États-membres de l’ONU dans le domaine de la sécurité maritime internationale
n’est, en aucun cas, une agence affiliée dont la mission est de superviser la mise en uvre des Résolutions du CS de lONU.
Si lOMI est d’avis que sa Résolution critiquant notre RPDC n’est qu’un document sur les positions et les réactions de ses Etats-membres et n’a rien à voir avec lOMI, nous lui demandons qu’elle clarifie son attitude et sa position correctes auprès de notre RPDC et de la Communauté internationale. Nous prêtons attention sur les faits que, le jour de ladoption de la Résolution anti-RPDC par le Comité de la Sécurité Maritime de lOMI;
le Secrétaire Général de lOMI a rendu visite à la Délégation de la RPDC pour demander notre position
le Chef du service de presse et dinformation de lOMI a promis le traitement convenant de notre Dossier au cas où les préoccupations de la RPDC atteignaient le Conseil de lOMI.
L’AM de la RPDC saisit cette occasion pour réitérer sa position officielle selon laquelle elle;
condamne et rejette la Résolution anti-RPDC injuste et illégale de lOMI et ne la reconnaît jamais
demande à lOMI de décrire, dans son document officiel, la position juste de notre RPDC.
Nous attendons la réponse officielle de lOMI à ce sujet.